Full text of "La liberté (1926-10-13)"

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». 


Toronto — “Je puis dire franche- 
ment ei de tout coeur que les Cana- 
diens fronçais constituent la fondation 
et la base même de la vie canadienne 
et qu'ils possèdent en tant que ct- 
_toyens des mérites qui sont infiniment 
supérieurs à ceux dont nous nous ènor- 
Œuétilissons, nous dé l'autre race” 

C'est la déclaration faite à Toronto 
par M. J.-H. Woods, président de la 
“Presse Canadienne” et gérant du 
“Calgurÿ Herald”, parlant au “Cana 
dian Club”, ! VAE 

Continuant sur ce chapitre des Ca- 
nadions français, M. Woods a déclaré: 
7 Ils ont loujours été loyaux à leur 
patrie, le Canada. Pourriez-vous crof- 
re un ceui instant qu'ils ont un autre 
pays que le Canada? Nous avons no- 
tre patrie. Nors revenons dans les 
vallées de l'Angleterre, qur les colli- 

«nes d'Écosse; nous pensons avec le 
coeur même de la Grande-Bretagne. 
Quelquesuns d'entre nds pensent 
souvent à leurs foyers quittés, aux 
Ætats-Unis ou ailleurs. Nous avons 
notre mère-patrie. Nous avons nos 
traditions profondément enracinées et 
quand nous quittons le Canada, nous 
disons: “Nous allons nous", peu 
importe l'endroit. Mais le Canadien 
français n'a pas d'autre patrie que le 
Canada. La France n'est pas s4 pa 
trie. 11 a quitté la France et a rompu 
toutes relations avec la France quand 
ii l'a quittée. Le Canadien français 
qui vit dans ce pays, n'a pas d'autre 
patrie que le Canada. Quand nous 
voyons les déclarations concernant la 
politique, les questiôns militaires, Ja 
question d@_ participation aux guerres, 
que, en raison de nos préjugés, nous 
sommes prompts à ressentir, nous de- 
vons nous rappeler que ce peuple pen- 
se tout d'abord et en dernier lieu au 
Canada, sa patrie, et qu'il professe 
pour elle une dévotion ardente.. Il est 
attaché au 80] comme nous he le som- 
times pas. 11 vit plus simplement que 
nous ne le faisons. 11 est plus attaché 
à sa reilgion que !n majorité des Ca- 
nadiens anglais.” 

M. Woods insista auprès de ses au- 
diteurs pour qu'ils fassent plus ample 
conpaissance avec le littérature cana- 
dienne-française afin d'avoir un tableau 
pris sur le vif de la vie canadienne-fran- 
caise et de ses aspirations. “C'est de 


Régina ont décidé de ne pas faire d'op- 
position à M. Dunning pour son élec- 
tion partielle, 

BINSCARTH, Man, — Fred Vizow, 
un jeune moissonneur de 19 ans venu 
avec les excursions de l'Est, à été tué 
accidentellement en travaillant. aux 
bettages. 


REGINA -— Le premier ministre 
Gardiner annonce que la session-de- 
législature de la Saskatchewan s'ou- 
vrira dané la première ou la seconde 
semaine de janvier. 

EDMONTON — A-G. Walker, fer- 
mier d'Irma, a récohté du blé Prélude 
qui a donné 94 minots à l'acre. 


OTTAWA — Le col. J.-L Ralston a 
été assermenté vendredi comme  mi- 
distre de la défense nationale. 


QUEBEC — Une terrible tempête 
a causé des dommages considérables 
dans le comté de la Beauce. Des gran- 
ges ont été démolies à Saint-Victor de 
Tring, Saint-François de Beauce et 
Béauceville. 


MONTREAL -— L'Université MeGill 


verneur général du Canada, le titre de 
docteur en droit. 

HAMILTON, Ont. — Joseph Barty 
été condamné à mort pour le meurtre 
de Mme Nancy Cook. L'exécution aura 
lieu le 23 décembre. 


PORT ARTHUR, Ont. — Un gros 
ours a pénétré dans la cour de ferme 
d'Emilé Johnson, à Ouimet, et « -en- 
traîné dans un ravin une . Le 
fermier a réussi à lui faire Ficher prise 
à coups de fusil, mais la génisse était 
mortellement blessée. 


SAULT-SAINTE-MARIE, Ont. — Les 
fermiers du district souffrent beau- 


notre devoir d'essayer à £omprendre | coup des ravages des loups. 


leur mentalité; si seulement vous au- 
tres appzeniez la littérature canadien- 
ne-française et l'histoire du peuple 
canadien-français, vous sentiriez gran- 
dir en vous une affection sincère et 
enthousiaste pour eux, et c'est l'esprit 
qui doit prévaloir dans ce pays, pour 
faire du Canada une nation”, dit M. 
Woods en terminant. “N'oubliez pas 
que le dicton populaire, dans la pro- 
vince de Québec, dit que le dernier 
coup de feu qui sera tiré pour la dé- 
fense du Canada le sera par un Cana- 
dien français sur les rives du fleuve 
Saint-Laurent. C'est leur orgueil. Te!s 
sont les Droblèmes qui se posent à 
nous, Nous avons nos troubles mais 
Îls ne dureht qu'un jour, Nous surmon- 
terons les difficultés des problèmes qui 
nous semblent importants, tout comme 
nous le ferions de notre tâche jour- 


Sherbrooke — Pur les soins du Ca- 
nadien National, on a interrompu le 
voyage de Québec à Montréal de Lord 
et Lady Willingdon pour leur faire ac- 
complir une randonnée en automobile 
à travers les Cantons de l'Est, profitant 
du fait que le programme officiel de 
leur journée était peu chargé. Montés 
en voiture à Kingsey Siding, les dis- 
tingués voyageurs ont visité Richmond, 
Winds:+ Mills, Sherbrooke, Waterville, 
North Hatley, Magog, et sont revenus 
le soir prendre leur train qui les avait 
suivis à Sherbrooke. 


OTTAWA — Le gouvernement «a 
nommé sénateur pour la Nouvelle- 
Ecosse M. Paul Hatfeld, député de 
Shelbourne-Yarmouth. Ce comté de- 
vient ainsi vacant. Le colonel Ral- 
ston, d'Halitax, pourra s'y présenter 
bientôt. 


LONDON, Ont. — L'hon. C.-S. Hy- 
man, ministre des travaux publics dans 
le cabinet Lauriér; est mort samedi 
matin, à l'âge de 72 ans. 


.. OTTAWA — M, Jean Désy, conseil- 
ler technique au ministère des Afai- 
res étrangères, accompagnera MM. 
King et Lapointe à la conférence im- 
périalé. 4 : 


PARIS — Le ministre de l'agricul- 
ture annonce qu'au cours de l'année 
prochaine !la devra importer 
douze millions de quintaux de blé (un 
quintal équivaut à 220 livres). 


WASHINGTON — D'après l'“Amert- 
can Road Builders’, Association”, eu- 
viron 13,500 personnes ont été tuées 
et 350,000 blessées par des automobi- 
les pendani les huit premiers mois dé 
l'année. 


LONDRES — On peut évaluer à peu 
‘près à quatre milliards de livres ster 
ling la production mondiale de l'or, 
depuis trois siècles et quart. 


STRASBOURG — Une ligue contre 
le mouvement autonomiste s'est for- 
mée à Mulhouse, sous le nom d'Union 
de défense nationale des Alsaciens et 
Lorrains”. \ 


me fils du roi Alphonse XIII, d'Espe- 


DER 


Des chefs ont pri 
part aux ; 
ont eu lieu dans tout 
pays | L- 


Assise — Pins de 100,000 personneé 
venues de toutes les parties de l'Itali 
se sont rassemblées en cette ville pot 


Ès 


“François, l'une-des plus 
église du Moyen-Age que l'on nt 
tre en Italie, . 7 
Le choeur était formé de cent chat 
[teurs de la chapelle d'Assise et ét 
dirigé par le R. P. Dominic Stella, | 
l'Ordre des Franciscains, Après 1: 
messe, le cardinal Merry del Val dont 
la bénédiction pontificale à la foule d. 
haut du grand autel érigé au-desdus à 
tombeau du saint. 
A Rome 


GE 


F 


theru Lumber Co”, qui a des cours 
de détail au Manitoba et dans la Sas- 
katchewan. 


ordoné de hisser le drapeau na 
au-sommel de la tour du 
de faire sonner la cloche h 
du Capitole pendant une heure, 
célébrer le septième centenaire de | 
mort de saint François d'Assise. { 
tous les édifices municipaux, les 4 
les et les casernes, des drapeaux 
tèrent en grand nombre. 

. Le gouverneur et son personnel 


l'an dernier, le Pèlerinage de la Survi- 
vance de l'Ouest emportait à travers 
l'Ontario et le Québec près de 400 Ca- 
nadiens français de la Saskatchewan, 
du Manitoba et de l'Alberta On sait 
qu'ils furent triomphalement reçus. 

Notre province, l'Alberta, ne com- 
prenait guère qu'un peu plus du dixiè- 
me du nombre des pélerins. La faute 
en était à un manque d'organisation 
de notre part. Mais cette année, il ne 
devra pas en être ainsi, puisque nous 
avons maintenant l'ACFA et ses 
nombreux Cercles paroissiaux. 

L2 L 1 L2 

Chaque hiver, beaucoup üe nos Ca- 
nadiens albertains s’en vont revoir leur 
pays natal Mais, auparavant, chacun 
d'eux partait isolément. Leur voyage 
n'avait aucune importance publique 


Il n'intéressait que leurs parents et 


visites | 


La délégation canadienne à fa Con- 
férence impérialé se compose de M. 
Canada; de M_ Ernest Lapointe, minis- 
tre de la justice, accompagné de Mme 


le 2 novembre. Les rapports de l'élec- 
tion de ces ministres sont arrivés à 
Ottawa et les brefs des prochaines 
élections partielles ont été immédiate- 
ment émis par le directeur général des 
élections, 1? colonel O.-M. Biggar, 
Les comtés ouverts par les brefs 
électoraux sent ceux de Québec-Est, 
lhon. Ernest Lapointe; Dorchester, 
Thon Lucien Cannon; Richelieu, l'hon. 
M. Cardin; Saint-Jacques (Montreal), 
l'hon. Fernand Rinfret; Middlesex- 
Ouest, l'hon FC. ŒEliot; Waterloo- 
Nord, l'hon. WF. Euler; Brandon, 
l'hon, R. Forke; Régina, l'hon. C.-F;, 
Dunning; Edmonton, l'hon. Charles 
Stewart; Gloucester, l'hon. P.-J, Veniot:; 
Châteauguay-Huntingdon, l'hon, J.-B. 


et de Mile Lapointe; de M. PC. Lar-} Robb. 


kin, haut commissaire canadien à Lon- 
êres. accompagné de Mme et de Mue 
Larkin:, de M Thomas Mulvey, sous- 
secrétaire d'Etat au ministère des Af- 
Ifaires étrangères: du commodore Hose, 
du ministère de la marine; du briga- 
dier général Mtbrien, du ministère de 


————— 200 0—— à 
°° à laimnits je Les diférents parte eee 
annule contrats nombre ts r 
: par partis politiques 
# Toronto — D'après une compilation] Une compliation non-officielle 
Ottawa Le premier ministre King “Presse Canad “Presse Can adienne” 
est d'avis que le gouvernement Mei- mg À les phare cet es, pe mais R 


Pour les autres ministres, l'élection 
sera proclamée aussitôt que les brefs 
respectifs seront arrivés à Ottawa. 
Ces ministres sont les députés de Yar- 
mouth-Shelbourne, le colonel Ralston;, 
Bruce-Nord, l'hon. James Malcolm; 


Prince-Albert, l'hon. W-L. Mackenzie 
King; Kootenay-Est, l'hon. Dr King: 
-| Kenora-Thunder Bay, l'hon. Peter Hee-|que. 11 sera de retour däns 

amis. Dauphin. Skelton, du ministère des Affaires|nan; Melville, l'hon, M. Motherwell. miers jours écem 
L'an dernier, nos frères de ln Sas-|. Voici les nomis des délégués qui ont nn . de décembre, 
1 >. 


katchewan eurent l'idée de grouper en 


” BRUXELLES — Le Prince de Galles 
assistera au mariage du Prince Léo- 
pold et de la Princesse Astrid. 


cistes ont pris part ‘aux € 

qui se sont déroulées dans tou! 
parties du pays. Une statue du 
a été dévoilée et bénite à C 


sujet: “Cette journée à été 
comme jour de fête nationale 


lement parce que lé Premier Min! 
voulu lui donner un caractère de 
deur particulière, mais aussi 


italienne.” 
9 CD D ———— 


rituelle qui règne aujourd'hui 


M. Taschereau visitera | 


l'Europe 
Québec — L'hon. L-A, 


press of Scotland”, pour un 
en novembre en France et en 


LONDRES — Un bon nombre 


blic. . 


LES ELECTIONS DU 14 SEE EMBRE 


| 


pulaire dans 236 comtés sur un 
de 245 (l'un t élu un 1 
gressiste par acclamation) 


Le journal “La Tribuns” écrit à 


comme jour de fête nationale non s4 


qu'il a voulu célébrer la concorde # 


premier ministre de la province, #% 
embarqué mercredi, À bord de L A 
deux mois en Europe. Le premier } 
nistre ira à Paris, à Bruxelles ét à. 
dres. 11 passera ce qui reste du n 
d'octobre en Angleterre, puis voyal 


w 


} 


£laises fument je cigare, même eu 


droit de suffrage. Les résultats com-|grand total de 3,126,750. Les 6 
le dernier avait 1 

” Mannte à net emet qu lets et définitifs sont encore inconnus vâteurs ont eù 1,446,124 votes; les 
Poutcrité, sullennte dans neufs grandes divisions électora | râux, 1,434,200: les progressistes, 

parlement et qu'il n'était pas const}. Ce sont: Nelson, Man., qui a élu |#50: les 


PARIS — L'infant don Jaime, deuxiè- |’ 


l'élément ra en 50,153; les L 
dants 17,790 les F.U.A,, 45,177 
l'Aberta. ‘ - 


: À % Le rapport non officiel du vote 

À Sask., qui élu dés libéraux; Qu’ 

En pie ut mie ME eu » du provinces et par partis, non 
es mnt en lértstiste, ét Cariboo, C.-B. qui a celui des neuf sièges plus haut 
contrat entre le département des che-|"" °°"#ervatenr. read ane etes -: 
mins de fer et des canaux et certaines Cons. Lib-Prog. Our. And, F 
compagnies, aux rapides de Carillon,|lle du P-Edouard 21938 21501 ..... ,.... 6514 .. 
sur La rivière Otiaws. One aussi sup-ÎN-Kecosse ...... 121510 97858 ,... de FE Te nes A 

Sashatcheman de tent Sim d'une) primé le contrat de construction d'un |N-Brunswick ..: 86465 74304. ...., ..... see: OLA 
hôçel du Canadien National à Vancou-|Québec ......... 262026 460262 .... Lors ‘ 0488 
ver. Ë 435,116 


675,725 

1177 

: 53910 

ne, 42,249 

meur, la reine #2,919 


wi «#5 


res — Sept personnes ont. été 
liées à mort alors qu'un des avions 
l'Union aérienne française à pris 
NH et est lômibé d'une hauteur de 400 
eds dans un champ rès de. Ton- 
rridge, Kent, 11 faisait le service en- 
fe Londres et Paris, 

. Les cinq passagers sont dés Britin- 


—jiques ou des Américains, tandis que 


& pilote et le mécanicien sont des 


| Des gons qui regardatent une partie 
ke, football ont remarqué que l'avion 
it être en détresse et quelques 
utes plus tard ils ont constaté qu'il | 
Lt en flammes. Le pilote Al paru | 
vrer pour atterrir à l'aérodro- 


. fe de Penshurst, mais la machine est 


» avant d'atteindre eet endroit. 
Ina immédiatement été au secours 

_ passagers, mais tous étaient brû- 
ni mort, Une seule femme a pu 

sortie vivante de la machine; elle 
#t morte quelques minutes plus tard. 
(Olest le second accident dé cette 
êrte qui survient en un peu plus d'un 
bis. Le premier est survenu le 18 
oût; deux passagers et le pilote ont 
(6 tués. 

em — 


on 


en France 


Parts dite Sombre des tlagers 
stallés en France, qui était de 1,417, 
Den 1921; est passé à 2,800,000 au 
f janvier 1925, La plupart de ces 
tangers exercent en France une pro- 
ion manuelle. Chaque année, de 
uyeaux arrivants viennent s'embau- 
ér dans notre pays. C'est ainsi qu'en 
24; 191,000 ouvriers ont été intro- 


its en France et, en 1925, 121,000. 


“Le projet de l’aviateur 
n Tarascon 


We — L paul Tarascon, l’aviateur et 
de guerre bien connu, a déclaré à 
Essociated Press” qu'il tenterait le 
"Parts-New-York dans un monoplan 
tnard “probablement avant la fin de 
inée 1926". : 

Zaviateur a ajouté qu'il n'était pas 
tet qu'il partirait le À octobre. L'ac- 
ént qui a causé la mort de deux 


a soureusement protesté contre la pré 


a Toux est 
_ Dangereuse 


elle augmente l'irritation et 
and l'infection. Les premiè- 

5 doses du Sirop 
portent un soulagement im- 
même aux toux les plus 
! Peu d'ordonnances 


Départs fréquents 


“nn, 


a main-d'oeuvre étrangère neurs, on a adopté une résolution re- 


[ment après que l'on eut annoncé que 


RC ARVERS, BAMBOURG et ANGLETERRE 


D eme de à me me 6 mie 
tumueux — Cuisine insurpassable — Service excellent 


Retenez vos billets de bonne heure 
Pour plus d'informations, s'adresser à 


du Pacifique Canacien Angle Portage et Main, Winnipeg pona. des vies ‘en'on sua eitretnée à Ë 


avec a — 


Une grande réunion de propagande alpiniste, a posé là un acte qu'aucun 
qui se tiendra dans une des plus vastes 


sallès de’ Pafis clôturera le Congrès. | ,.compii. Malgré un vent violent {l 


M. Taïttinger y prononcera un dis- est resté léngtemps sur le balçon, 


cours-programime, que suivront des al-' jouissant de la vue de Rome au soleil 
locations de personnalités appartenant |. chant, Ayant de descendre il a 


à des pays amis où les Jeunesses pa-| Gonné sa bénédiction à In ville. 
triotes exercent de l'influence. Cette 


mantfestation sera une démonstration 
imposante des Amitiés" françaises. 


PROGRAMME DE 
LA CONFEREN Connu avant la guerre sous le nom 


On croit que la question dé de Pig gr PA se re 3 
mmi son 
er tiendra D Le proie pan publication après un intervalle de 


douze ans. 


lique l'emporte ont eu ou ont un con- 
cordat avec le Vatican, dit ce journal, 
qui ajoute que les fascistes respectent 
l'Eglise et ne voudraient bas que à 
Saint-Siège soit transporté, ailleurs. 
mms 
Un aéroplane t trans- 
atlantique 


Renaissance d’un journal 
aliemand à Paris 


Fe Paris — L'entrée de l'Allemagne à 
#|la Société des Nations a été l'occasion 
de la renaissance d'u journal alle- 
mand à Paris. 


œsmmntes He 
Berlin -- Un énorme D pour 
les voyages transatlantiques d'üne ca: 
pacité de 100 passagers est en cons- 
truction dans les usines Junker. 
L'aéroplane aura 128 mètreé de long 
et-sera-muni de quatre motetrs. A1 y 
laura des cabines à l'arrière pour l'é- 


* 0 — 
Ottawa — Projets de développement ; : 

quipqse et des Ehambres pour la poste | 3, ja colonisation outre-mer, projets| Une brochure antifaciste 

et la cargaison. Les cabines pour les pour développer le commerce interim- en France ÿ 

100 passagers seront à l'avant, Elles 


périal, propositions qui varieront.de ia 


standardisation des assurances socia. Paris — Mussolini “ fait reinettre à 
les’ aux recherghes sur la culture du | }'ambassadeur de France une brochüre 
coton: tels sont quelques-uns - -des su- publiée en France contre le “Duce, 
jets que, les premiers ministres des brochure qu'un groupe de “fuorusciti” 


serogt munies de lampes électriques 
comme celles qui se trouvent dans les 
wagons Pullman. 


La des min 
MT T un 


Londres — La dernière tentative du 
gouvernement pour régler, la grève des 
mineurs à échoué. ‘A aie conférence 
des délégués de la Fédération des mi- 


de la prochains conférence impériale, parmi les ouvriers italiens de France 
«près qu'ils auront épuisé les questions | 4 qui a pénétré dans la péninsule. 
voiftiques au programme, Dans ce pamphlet, Carlo Bazzi, Ce- 
En matières politiques, le devront sare Rossi, Massimo Rocos et d'autres 
non seulement considérer la part Que |r46pètent, au long de 80 pages, les ac- 
les Dominions seront appelés à pren-|cusations personnelles les plus inju- 
dre en matière de politiqre étrangère, | rjeuses contre Mussolini: “Mussolini 


jetant les propositions du gorverne- 
tion de, relations interimpériales, l'in- liens... seule la fofte peut les en libé- 


le“vote-des districts à été de 737,000 flüencé de la S-D.N. sur ces relations, | rer. Mussolini est seul couplable et 


contre 42,000, la représentation de l'Empire aux Con- | complètemént coupable de tous les cri: 
férences internationales, les méthodès | mes imputés au fascisme. C'est lui 

; de communications et de consultation , F 

Le général von Seeckt a don- qui a ordonné personnellement l'assas 


entre les différentes parties de l'Em-!|sinat de Matteotti. 


pire, etc. lini Benito est assassih, délateur, traf- 
Questions interimpériales tre... il a écrit jadis que qui trehit doit 
Au sujet des questions interimpéria- | périr, mais il devrait avoir plus de 


Le nommé Musso- 


né sa démission comme 
commandant en chef 


Berlin — Le général von Seeckt, 
commandant en chef de l'armée alle- 
mande depuis 1920, a donné sa démis- 
sion à cause des murmures qu'ont pro- 
voqués les révélations que le prinèe 
Guillaume, fils aîné de l'ancien kron- 
prinz, avait participé dans les récents 
mouvements militaires du Wurtem 
bourg, Le jeune prince, qui faisait du 
service dans un régiment à Potsdam, 
s'arrêta à l'hôtel qui servit de quar- 
tiers généraux ax président von Hin- 
denburg durant sa visite à Muensin- 
gen. 

Les-factions républicaines et anti- 
Mmonarchiques de l'Allemagne ont vi 


ence d'un Hohenzollern dans l'armée 
lu Reich. Plusieurs ont interprété 
l'incident comme une preuve de pré: 
paration à la restauration des Hohen- 
zollern sur le trône allemand, 

Le prince Guillaume est âgé de vingt 


les, il est possible qu'on soulève celle ! têtes que l’hydre s’il devait: expier de 

neurs générkux. Ce recueil se termine par la repro- 
L'Etat libre d'Irlande a annoncé son duction deux fois, et en grands carac- 

savoir si, oui ou non;fn"gouverneur 

pèut changer la nature d'une, dépéehe | 

nique. 11 est aussi possible qu'on sou- matin 

iève la question constitutionnelle qui et soir 

corder la dissolution à M. King, mais CHAINS, SAINS KT BRILLANTS 

il ne paraît pas qu'on insigte à ce su-} Demandez notre livre sur le soin des 
La dernière confirence était divisée 

en deux sections distinctes: la confé- C 

conférence économique impériale. Les A N NC FT FR 

deùx se réunissaient séparément. Cet- tés avec 

eh Travail garanti, Venez 
d'une seule conférence et on formera ou demandez livrer illustré 
des comités qui seront chargés d'étu- EEE Fa 


qui a rapport à la position des gouver. | cette façon toutes ses trahisons.” 
intention &e soulever la question pour 
qu'il transmet au gouvernement britan- URIN 
est résultée du refus de lord Byng d'a | GARDE vos YEUX 
jet. yeux. Murine Co. Chicago 
rence impériale proprement ‘dite ét la 

se gg gi mn dov- 
te année, on refisera l'ancien plan |’ 

gratis. Dr WILLIAM'S SA- 
dier chacune des questions. 


rues mir 

mé se nta tan vêtu de 

’ de la conférence économique, 
‘uniforme républicain, tantôt: avec Lo 


fl y a trois ans, l'offre du gouverne. 
ment Baldwin d'augmenter la préfé- 
rence a tenu le premier plan. Cette 
année, on croit'que ce sera celle de 
l'immigration. Le gouvernement bri- 
tannique lui-même s'y intéresse au plus 
haut degré et 1} est possible qu'on de- 
Le Congrès des Jeunesses |mande aüx Dominions de diminuer 
_. patriotes leurs restrictions sur l'immigration 
Jeunesses patriotes, | britannique. On reviserait aussi le 
7 a snésideut est M. Pierre Taittin-} plan qui consiste À amener des famil- 
ger, député de Paris, bréparent pour |les entières au Canada d'ici trois ans 
novembre prochain un important Con-} Depuis le printemps 1925, alors qu'on 
grès destiné à avoir une portée excep-|a mis ce progfamme en vigueur, il est 
fionuelle, en raison du but'que la Li-lvenu ici 1,489 familles comprenant 
£ue se propose. les inrmigrants sont transportés au Ca- 
Fondée 11 y à deux ans, à un moment | 9,600 personnes. 
où le péril communiste menaçait direc En résumé, voici quel est ce plan: 
nada à'un taux réduit après que le gou- 
vernement canadien a approuvé les 
demandes; le gouvernement britanni- 
que fournit le capital nécessaire avec 
maximum de 400 livres sterling pour 
l'établissement de chaque famille. Cet 
argent sert à l'achat de bestiaux et 
de machines agricoles. D'autre part, } 


l'uniforme impérial, Un commandant 
de régiment retarda un jour un con- 
‘rt d'une heure en attendant l'arrivée 
de Guillaume. 


billets. 


Bureaux de la L 
lis aideront vos 


Les bateaux vont directement au Canada, départs 
lards, Ecrivez 


27 0 MAIN ST. 


terres et les maisons de ferme à un 
prix raisonnable qui doit lui être rem- 
boursé en 25 ans, le premier versement 
étant échu à la fin de la seconde sai- 
son agricole. . î 

‘Mais, à quelques exceptions près, 
seuls ceux qui pnt l'expérience de la 
terre peuvent profiter de cette offre, 
Mais, tout en désirant stimuler l'émi- 
gration vers les Dominions, la Grande- 
Bretagne voudrait garder ses propres 
ouvriers agricoles et n'etivoyer que des 


du Canada pour 


au travail agricole. 


jardins du #atican. Le Pape, ancien 


de ses prédécesseurs n'avait encore 


pe 


Dominions seroñt appelés à juger, lors | ;4pand à des milliers d'exemplaires | 


mais ils devront aussi étudier la ques- est un fléau pour l'Italie-et les Ita-| 


La plus ancienne ligne de bateaux du Canada 


C'est le moment de commencer vos prépa- 
ratifs pour faire venir vos familles et vos 
amis au Canada, ou pour lé Voyage au foyer. 

Ecrivez à ‘la Compagnie des bateaux Cu- 
nard, dans votre propre langue, pour avoir 
des informations. 

Les formalités du gouvernement vous se- 
ront indiquées et tous les arrangements se- 
ront faits gratis. 

Les billets peuvent être achetés ici ou les 
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a à mer dent 


© C'est sous ce titre qu'un. collaborateur du R 
réal, commente les paroles de M l'abbé Bois et leur donne des 


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U Hnh granut dérvure cnmperdr esse gangs il auitter (c'est-à-dire, qui ont déjà ache- — hear À & 
vont se perdre dans gränd tout américain pour les diriger|t# leur billet de chemin de fer) pour sara se Ar 


vers j'Ontario et les plaines de l'Ouest. 

Nous n'avons jamais demandé autre chose. Puisque 
est en marche, nous osons formuler le désir que cette 
prenne de l'accélération pour le bien de Québec autant nature de “Pertinax”, à ls 
pour le nôtre. 4 - ! 

Cette idée était reprise, sous une autre forme, ces jours 
œxraiers, dans l'Action Catholique, par M. Thomas Poulin; voici! provinces d'Ontario et du Manitoba 
les dernières lignes de son article : & ; ; 


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U- | plement celles qui suivent de très p 
- l'une élection générale. Un 
miaistre, durant les quatre où. 


mais il y a une classe, une bonne classe qui est de chez nous et} ne angiet ent été air |eru tout d'abord. | 
qui a aussi besoin de places. Cette classe formée des fils du} se, vers Y'Ouest! So 06 Ce Comme le dit l'annaliste des Ursu- 


portions de lui, fl n'y à pas qu'une 


sans lui porter secours. ? < idée reprise et mise de nouveau enlen 1154. le capitaine de Beaujeu en | cé Dca ner leur siège et de se 
. “Nos yeux r'ont de regards que pour ce qui nous vient de} juwière; 11 y a peut-être là cé qu'on | 1755, le troisième et” dernier baron de nouveau devant leurs électeurs. À 
l'autre côté des mers, et pendant ce temps-là, beaucoup des| pourrait appeler un précédent Saut} 12nsueuil, mort la même année, de Car-| Che choisit un, deux ou trois de ses mi 


nôtres, découre és, se dirigent vers la frontière. Ils forment |erreur. M. l'abbé Bois était professeur queville, de la Pernde, Hortol de Sein 
pourtant le mes leur élément que-nous puissions trouver pour 
peupler le Canata——— ko 

“Nous cons. ntons des sacrifices pour les étrangers et nous 
n'avons qu'un Débrouille-toi” à répondre aux gens de la 
maison 


velle-France, éh les perdant, ne fit 
une perte appréciable. SRE 
Abbé A. COUILLARD DESPRES. 
(La Noblesse de France et du Ca- 
nada) # 


mentaire, en ces cas, s'impose d'€ 
même et ici elle ne devrait pas Ÿ 
abolie, Elle ne pourrait l'être, { 
leurs, parce que le ministre n'est 1 


Jouissant du libre exercice de leur re- 


tionnaire ‘du ministère de l'Agricul-[des Meloises, chevaliers, morts en 
ligion, ils commencent à comprendre 


ture. Jamais fonctionnaire provin 1760. Qui s'avisera jamais de leur re- 
we procher d’avoir laissé la patrie sans |qu'ils ne sont plus des esclaves. 


"ee P = cial n'a exprimé de tels principes, à rte Do ae EEE bonté a SANEE FORTE bre ni de la Chambre des € 

La situw 1 n'est pas notmale. [notre connaissance. Mais, ‘en revan- [lui avoir légué de glorièux souvenirs.” “A ma connaissance, personne n'a 6n-|L,ENT DE PARAITRE ni du Sénat et que, pour faire 

Nous preno,s respectueusement La libefté d’aitirer l'atten- du cabinet, il doit appartenir à 
tion du nouveau ministre de l'immigration sur ce sujet. C’est | missionnaire colonisateur provincial — [PAS sont: la descendance des Aubert |sentement, il n'y s pas lieu de crain- L’Enseignement secondaire | ce, deux corps. 11 doit donc être 
un remède qui n’a pas encore été essayé; nous’ croyons qu'il|1 ne faut pas confondre, 11 y en a pour|de la Chesnaye, de Mme de Grandlüre PRE Re: D PAPAS, 3 au Canada ; |méau Sénat ou se faire élire danf! 


haute classe seule aura peut-être l'in- 


le fédéral et pour le vincial — que maison, de Martigny, de la Haye, Joi 
Ph v tention de quitter le ‘pays, s’il reste 


là survivance française était impossi- | liet, Gauthier de Varennes, de Nive= 


comté qu'on lui découvrira. 


pourrait amélier r la politique de panier percé qui jusqu'ici a DO a EE 


Cette revue commence cette anñée 


prévalu au Dér riement de l'immigration. Hya longtemps ble dans l'Ouest. Yile, Godefroy de Tonnancour, de ia|sous le ‘gouvernement de la Grande-| une nouvelle série: elle paraît mainte- tsontètre fans: les ai 
que le Canada aye pour faire passer sut son territoire des] oujours l'éternelle réserve du Qué-|C97ne Saint-Luc, Chartier de Lotbi-| Bretagne. Ceux qui appartiennent à | nant tous les mois depuis octobre jus-| suivent les élections générales 


cette classe préfèrent ne pas aborder 


riqu'à mai. Elle s'adresse à toutes les 
ce sujet, vu qu'ils entretiennent taci- 


personnes qui s'occupent, de près ou 


immigrants qui s'en vont aux Etats-Unis. Le temps est venu, |bec, comme pour des sauvâges! nière, de Léry, Juchereau Duchesnay, 


ustifie 'électorat, 
croyons-nous, de modifier cette politique. Il reste à souhaiter qu'aucun mau-|de Beaujeu, de Saint-Ours, les de Bonne . sans 
Ÿ 4 ’ 


vient de se prononcer. Il a 


che, fl s'est entenda affirmer par un Parmi les familles qui restèrent quitté ce gouvernement, et pré- 


de Miselle, de Contrecoeur. tement l'espoir que plus tard le pays À 
PERTINAX. vais nn be vienne ne + de ; PR serge) $ _ “ER pr se pe téà de des partis É ol 
l'abbé Bois. Quant à nous, nous ap-|'2nnaliste, ne quitta pas son pays. En Le témoignage de Gage, gouverneur eradré ; 
UNE IDEE UI rural du mot, que de les laisser s'en ions chaque fois qu'il répétera | 1775; où c'en était fait du Canada si|de Montréal, est plus explicite encore: 
gouffrer dans les villes industrielles ce qu'il disdit jeudi dernier. l'ennemi eût pu s'assurer du poste fron-|“A l'exception de ceux qui exerçuient 
F AIT SON CHEMIN de la Nouvelle-Angieterre? F u. B. |tière de Saint-Jean, 11 offrit ses servi-|des charges civiles et militaires sous| blics, ete. N 
“Asserément: ot peur mon humble ces à Carleton, et il est beau de voir|lé règne du monarque français, per-| Le numéro d'octobre 1926, après un jex 
a part, je n'ai jamais caché ma pensée pags à : quel cortège de noblesse voulut mar-| sonne n’a quitté ce gouvernement pour | mot d'ordre intitulé “Surnaturels d's- que prouve également qu'il ne 


pas ses idées. L'opposition le 
vance et c'est pourquoi, la a 
temps, elle ne présente aucun: 


passer en France. Je ne crains pas 
non plus de voir aucune émigration 
se produire lors de la conclusion de 


bord”, présente un article extrême- 
merit important de M. l'abbé F. Char- 


ee ee  enentes carmaite à terre eee [IN DEPUTE cher sous les ordres de ce vétéran, 
bonnier, Docteur ès lettres, de Mont- 


plus haut notre coilaiw ateur Pertinax: française enracinée à la terre, préser- sans excepter même M. de Longueuil." 


vée par sa saine vie rurale, fût-ce aux “Les de Lotbinière, de Rouviile, de 


dans la vieille F * ï 4 1 dat contre les ministres et : 
La semaine derniè= re qui nice ds Lac Le Biche où de NA PAS PEUR rer de saintours. de 1e Cor |1a paix. car je suis, persuadé que les| réal, sur cette question: “Quel rang la | dire par acclamation. Et “ne 
capitale, on a exprime car pe vière de la Paix, vaut mieux pour ne, de Labruère, de Montigny, D'Es-| habitants actuels resteront sous la do-|littérature occupe-t-elle parmi les au-| fois, elle se décide, pour dés r£ 
dA surprendre bon nombre de nOS COM | 4, pour la race et pour l'Eglise| A ie chambault, d'Ailleboust de la Made-| mination anglaise. Je n'en connais pasitres arts?” Après avoir lu cet article se À 


particulières, à en présenter un, 
nistre obtient presque invariablé 
une majorité qui dépasse sa prer 


qui se prépare à quitter ce gouverne- 


pairiotes des vaillantes minorités fran |. dix familles d“habitants” trans- Eri_lieine, de Feurimont, d'Ailleboust des 
Seul contre 171, Ernesto Hi n ment ou qui en ait manifesté l'inten- 


caises à l'ouest de TOtiaus. Elle 4! juises dans les villes, même dans les - Musseaux, Le Gardeur de Montesson, rang revienne de droit à la lit 
dû contribuer à l'effacement des griefs] ,;n. à ja province de Québec” dalgo défend la requête| ne à j: corne de Saint-Luc, Du-|tion: quelques femmes dont les maris Sous le titre de “’Fréjugé et éducation”, 11 exe du tubiolé 20 GES 


vous ne douterez pas que le premier 
de nos groupes de l'Ouest visä-vis 13! <,. doute, mais plus tard, soit des évêques mexicains chesnay, de Rigäuville, de ns M. l'abbé A. Robert, professeur | à derrière lui la force d'u 


provincemère C'est pour cette rai-l,,, tement le 20 mars 1925. à la séan- & de Torinancour, de Salaberry...” rejoindre à la conclusion de Aa paix|l'Ecole Supérieüre de Philosophie de ment établi; il à le prestige 
son qu'il importe de souligner Tidée |. qu soir du Parlement provincial | Mexico — La Chambre des députés| Cette réunion de beaux noms n'indi-|si ceux-ci préfèrent ne pas revenir au |l'Université Laval, met les professeurs vainqueur qui détient les 
en quete. l'émigration. des nôtres vers les prai-| mexicains, à une majorité de 171 con-|que pas une émigration excessive, sur- | Canada.” en garde contre les préjugés qui peu | aussi bien que les châtiments, 
D'abord M. l'abbé Honorins Bois mé-|ries fut bel et bien condamnée. Qu'on |: 1. a refusé d'examiner la requête tout quand on se rappelle qu’il y avait| Il est donc prouvé qu'à la cession du| vent envahir leur esprit. M. l'abbé A, n pub}. le nombre de 
rite des félicitations pour l'avoir expo len juge par cet extrait du compte ren-| présentée par l'épiscopat du Mexique Canada, si l'on excepte les fonction-| Labrie, professeur de ÆRhétorique au | ;3ns 
sée. jeudi le 23 dernier, dans mne Ca | du de la “Presse” (31 mars 1925): réclamant la liberté religieuse. Le paires des administrations civiles et} Séminaire de Québec. traite ensuite de : ? fa 
serie sur l'agriculture et la coloniss-| -_ Les nôtres ont quitté là terre, | eu] député à parier en Sa faveur fut 
tion, lors de la Journée diccésaine des! un jour. pour s'en aller aux Etats-Unis | Ernesto Hidalgo. cidevant directeur 
cenvres tenue sous les auspices de} Naturellement, ils ne soût pas du journal l'“Universal Grañco”. Au 
l'Action Sociale Catholique de Qué-|de revenir sur la terre Il fa 1] milieu d'une tempête de protestations 
bec. plutôt les inviter à venir dans les cen |et de cris hostiles, il demanda que le 
L'“Action Catholique” nous en pro-Îtres industriels. Congrès prit au moins en considéra- 
met lé texte pour plus tard Dans le! “Quant à lémigration des nôtres|tion une requête dans laquelle s'inscri- 
compte rendu de ce journal. et dans | dans l'Ouest, l'hon M. Perrault déclare! vait le voeu de plusieurs millions de 
celui du “Devoir”, nous trouvons les}ique c'est une mauvaise chose, en effet. | catholiques. 
Mgnes suivantes, qui ne se trouvent|ii est de l'opinion du chef de l'opposi-| Reconnaissant que certains prêtres 


bien d'autres seigneurs à Québec qui 

n'allèrent pas à Saint-Jean. Les de 

Verchères paraissent s'être confondus 

dans la famille Boucher de Boucher- 

ville et cela bieh avant la conquête. 

Les Denis de la Ronde, chevaliers de 
LA 


militaires, leurs familles et quelques|la méthode de “correction des de RERNE ASIPAETS 82 me 

officiers canadiens, les membres de la | voirs”; à côté de l'ancienne méthode | sujets d'épreuves donpées aux! 
noblesse et de la bourgeoisie demeu-|il en présente une nouvelle qui peut |de juin et d'août pour le bact 
rèrent au pays. La publication du|avoir de très grands avantages. Dans | À l'Université Laval dé Q 
un article intitulé “Projets de vacan-| bibliographie complète le 
ces”, M. l'abbé A. Maheux, préfet des | Pour abonnement ($1.00) s' 


LA FRANE NET PAS MILITARISTE stre les “iournfes pairiotiques” er aité Laval, Qu bec. ge | 


La moduerie n'est 


nee ms ne 


Pour le prouver une fois de us, elle va réduire considé- 


paé dans celui du “Soleil”: tion. “11 à fait savoir, ditil à ceux quil espagnols avaient pu se méler le is La partie documentaire contient les | pauvreté de l'esprit. 
1 (le conférencier) a insisté aussilfont de cette propagande et, en par-| politique mexicaine, M. Hidalgo pro- rablement les effectifs e son armée et adopter le : ? ° “ie 
sur l'importance de bien choisir les|ticulier à l'abbé Ouellette (directeur |clama que, par contre, les prêtres de service militaire d’un an 


centres de colonisation et sur la nsÎdes missionnaires colonisateurs fédé-| langue française étaient exémpts de ce 
cessité de diriger un mouvement vers|raux) que le gouvernement provinciali reproche. Il admit qu'on légiférât| Paris — M. Paul Painlevé, ministre 
les groupes de Canadiens français éta-|était opposé à ce mouvement. Nos! contre les premiers, mais demanda |4, ja guerre, a dit au correspondant 
blis en dehors de la province de Qué-j£ens doivent rester ici où ils sont!qu'on laissât les autres tranquilles. Ille ]'““United Press”, que la France 
bec. mieux. du reste, que dans l'Ouest | signala le pressant besoin d'écoles où | fera des réductions considérables dans 
Lu ee nue vec des 21e se. « | Nous faisons dans ce sens tout ce que |se trouvait le Mexique et proposa que|ses forces militaires pour trouver de 
“Nous avons le devoir d'aider auxinous pouvons (Ceux des nôtres quiila loi fût amendée de façon à permettre 
groupes des, nôtres dispersés en ce|vont dans l'Ouest sont perdus pour|lérection d'une école religieuse pour 
pays et lorsqu'un missionnaire colo-| nous autant que ceux qui s'en vont aux|deux écoles laïques qui s'élèveraient. 
misateur vent diriger un cultivateur! Etats-Unis On a fait à ce sujet un! M Hidalgo « fait preuve d'un rare 
et sa famille vers ces groupes, à de-|arrangement de façon à ce que les apô-| courage moral en proposant une chose 
“erait recevoir l'appai de tous” tres de la colonisation dans l'Ouest|qu'il savait devoir être rejetée d'em- 
N n'y a là ries de nouveau, pour-[éirisent leur propagande auprès deiblée par la Chambre Des injures lui 
raitog remarquer. M_ Henri Bouras |ceux des nôtres qui sont fermement |arrivaient de partout tandis qu'il par- 
sa n'écrivait-il pas dans le “Devoir” |décidés à nous quitter pour s'en aller |lait Certains députés trouvaient mé- 
du 3 mai 1923 sous le titre “Encore}aux Etats-Unis. me intéressant d'échanger leurs opi- 
la colonisation”: “ML Sauvé, en réplique. est heureux | nions tout haut sur le metch Dempsey- 
“Longtemps a prévalu chez nous, d'entendre le ministre de la coloniss- | Tunney, alors battant sou plein, et dont 

l'opiaios que. pour endiguer le courant |tion condamner le mouvement d'émi les détails arrivaient par le radio. 
migrateur, fl faut à tout prix garderjération des nôtres dans l'Ouest.” : 
Québec : français de l'Ouest pendant les trois Ceux qui parlent 
mois qui ont suivi ce débat pour cons- —— 


… Un Régal pour les Amateurs de 
dente dans le nombre des effectifs et ù A RE 2 
une suppression de læ moitié des déta- 
chements de cavalerie et de plusieurs 


des dettes. 11 a déclaré que ce sera la 
réponse de la France À ceux. qui l'ont 
accusée d'être militariste bt'de ne pas 
payer ses dettes. Il a déclaré aussi 
que la Frânce voulait prouver au mon- | q 
de entier qu'elle n'était pas une nation 


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den deux langues officielles du 
L fl vint s'établir dans l'Ouest ca- 
comme instituteur bilingue, et 
un zèle admirable pour l'enset- 


dans les #coles. 
; d'un talent perspicace et épris 
‘des subtilités de la jurisprudence, {1 se 
Avra ensuite avec ardeur À l'étutte de 
4, loi et du drouit-constitutionnel et fut 
rapidement admis comme membre at- 
… Mitré aû barreau de la province de la 

| Bañkatchewan, 7"? 

: Aprés avoir pratiqué le droit avec 
beaucoup de succès à Swift Current, 
sur la requête de M. l'abbé Pierre Gra- 
vel, londateur, de la ville francaise 


RE 


de Gravelbourr. qui avait remarqué ses, bilirgue d'Ottawa, À laquelle est agré- 


‘belles qualités de légiste averti et son 
Pariait civisme, le jeune avocat: vint 
s'établir dans cette localhé et fit bien- 
1ôt partie de la raison légale Alphohse 
-Gravel (maintenant jüge de district), 
Emile Gravel et Georges Hébert. 

M. l'avocat Hébert a toujours oc- 
:upé, depuis lors, plusieurs postes de 
tonfiance et d'honneur parmi ses com- 
Yatriotes et ses concitoyens. Il a fait 
artié de conseils de direction de pra- 
dlauement toutes nos sociétés religieu- 
tes et patriotiques, de toutes nos orga- 


La vie des cercles 


. Provencher 
Le R. P. Courteau, S.J., a pris la di- 
ction du cercle, qui tenait récemment 
i première réunion, Le camarade 


SITE D'OTTAWA) 


| 
| 


IL’A.C.J.C. au Manitobs- 


Piété, Etude, Action 


| Rte à 


Le 


devient : 


H 
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MTHET 


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l 
NE 


geurs, de l Survivance Française, à 
l'hôtel du Parlement manitobain de L 
Winnipeg, et tous les témoins se sou-|j, principes essentiels au bon ordre 
viennent avec bonheur du fer et docte | 4'une société, il faut le dire et le re- 
discours qu’il prononça dans l'enceinte | ire: l'AC.JC. est très pratique et 
des chambres législatives pour la re-| heureux les hommes qui savent juger 
véndication des droits légaux de laljes choses à leur juste valeur. 
langue française et de resge--nr vrvsd soñprès cette discussion très vive, la 
catholique dans toutes les provinces séance fut levée. 


de la Confédération. Ce discours fut ' Armand LAFLECHE, 
une vraie pièce d'éloquenve parlemen- Secrétaire. 
taire et un vigoureux plaidoyer de nos 

justeÿ: revendications. Le rôle de l'A C.J.C. 


Et c'est aïinsi que, en considération 
de sa-<carrière honorable dans la pro- 
fession de juriste et en récompense de 
ses états de service pour la survivance 
-du français, l'Université catholique _et 


|mulaient sur la patrie, il s'est rencon- 
tré un Dollard et es compagnons pour 


qu'il se trouve encore un groupe, une 


gé le Collège Mathieu, dont M. l’avo- fraction de la nation pour s'imposer à 


cat Hébért ést l'aviseur légal, vient de 
conférer à notré distingué compatriote | 
le titre ém'nent de docteur en droit. 
Nous sommes heureux de nous join- 
dre À nos compatriotes de la Saskat- 


pect des autres, et qu: affirmera que 

les destinées du Canada français sont 

immortelles. Ce groupe, cette frac- 

tion, ce doit être la jeu- 

chewan et de Gravelbours pour félici- — CU E dou c'est le fond 

ter le nouveau titulaire, M. l'avocat} à. a A perqéres elle ds Gi 

Ag cPa Mg ab sagas construire l'édifice national Elle peut 

cier l'U rsité d À . 

faire beaucoup de bien, si elle le veut. 

Oblats d'Ottawa d'avoir si dignement ah est Fr robnÈn de: vie. et d'acti- 

sr l'un ‘de nos compatriotes de vité: alé js = le sbcrat 46 éet en 

acteur {train qui est si nécessaire et même În- 

dispensable au succès de certains mou- 
vements régénérateurs. 


eunesse peut et doit servir son pays 
et sa race, l'harmonie cesse lorsqu'on 
en vient à considérer les moyens par 
lesquels la jeunesse peut remplir ses 


r devoirs de patriotisme; et les opinions 

Cercle Provencher sur ce sujet se divisent entre l'étude 

Lt nat et l'action séparées complètement, ou 

Réunion du 10 octobre dans un juste milieu entre ces deux 
Jusqu'à date, le cercle compte 25 | méthodes. 

membres. Tous répondent à l'appel. (a) Pour les tenants de l'action seu- 


Après quelques communications, no-|le, la jeunesse doit s'extérioriser. Elle 


ë ; est remplie de vigueur physique, c’est 
léar Lavoie est élu à la présidence. tre camarade Lavoie, président, traite p 


on êtudie les constitutions et l’aumo- 
- ‘er fait une causerie sur l'idéal. 


La Vérendrye 


Le camarade Raymond Berfier est 
1 président; le camgrade J.-B. Lanc- 
t vice-président. 
Les camarades Demers et Deschè- 
s, de la province de Québec, sont 
cueillils avec joie dans nos rangs. 
Un programme élaboré est tracé 
ur l'année. 

Li L L] 
\ cause de la température. qui re- 
de la fin des travaux, les cercles 
aux n'ont pu encore commencer 
rs réunions, mais ce sera blentôt 


tütenant. 
L 1 L1 L1 


lot d'ordre; Que tous les cercles 
üpressent de payer la cotisation et 
onnement au ‘Semeur’”. 

nu | 


Mal de Dos 


de l'A.CJ.C. ‘“L'A.C.J.C. nous dit le|l'âge des enthousiasmes; tout porte 
‘sonférencier, est une oeuvre religieuse [alors à l'action. Et cette action, com- 
et nationale dont le but est d'opérer me om le prétend, sera d'autant plus 
le groupement des jeunes Canadiens !|Profitable qu'elle aura été exécutée 
français au moyen de la piété, de l’étu-| avec plus d'entrain. La jeunesse est 
de et de l’action”. comme un résérvoir. presque inépuisa- 
|. Le conférencier a développé son étu- | Ple de forces humaines: employons-les, 
de en appuyant surtout sur l'action, |‘analisons-les, et nous obtiendrons des 


Glanons quelques idées: “L'A.C.J.C. est résultats étonnants. 
lune école@'apprentissage et de forma-l Cette théorie, si séduisante au pre- 
tion. a meilleure action, à nous migr abord, renferme cependant de 
collégiens, c'est d'acquérir le plus de multiples: dangers. Il est très péri 
connaissances -possible, de bien réus: leux en effet de faire marcher des trou- 
sir à l'Université, de faire honneur a ,pes qui ne savent pas vers quel but 
‘ : on les dirige. L'action seule peut faci- 
lement mener à des écarts regretta 
bles et'faire dégénérer en désastre ce 
que l'on croyait devoir être une oeuvre 
utile et bienfaiïsante. | 
(b) Pour les partisans exclusifs de 
l'étude, au contraire, les jeunes doi- 
vent se concentrer entièrement en eux- 
mêmes, voir ce que leurs prédéces- 
mençant par donner l'exemple, Que seurs ont.pensé. et écrit. méditer et 
108 meilleurs joueurs du cercle a | comparer, en un mot, faire du travail 
rent l'attention des élèves noif seulé- | intellectuel leur seule occupation. Les 
ment par la beauté de leur jeu, mais 


aussi par leur langage soigné. 


notre race.” 


Vient ensuite la discussion. Les ob- 
jections pleuvent. Entre autres, on 
demande s’il n'y aurait pas moyen, ! 
comme cercle, de faire de l’action fran- | 
çaise parmi nos compagnons de jeux? 

Certainement, dit le conférencier. | 
Epurons notre langue, surtout en com- 


lexclusive soutiennent qu'il vaut mieux 
On objecte aussi que l'A.C.J.C. n'est ! remettre à plus tard la coopération 
pas pratique. Nous avons retenu la! aux oeuvres ét ne s'occuper d'abord 
réponse, elle vaut la peine d'être men-' que de‘“lévelopper son intelligence. 
Mynuée. L'A.C.J.C. n'est pas pratique, Ce système contient aussi de graves 
si par ce mot on. entend tout ce quilerreurs. La culture intellectuelle est 
peut enrichir au point de vue matériel, |une nécessité pour la jeunesse; sans 
c'est vrai; notre société n'est pas une | elle, on peut difficilement faire oeuvre 
banque, c'est encore vrai: mais si on profitable; mais celui qui s'y adonne 
entend par pratique tout ce qui sert | avec trop d'exclusivisme s'expose à de 
non pas tel ou tel individu, mais toute | grands dangers. L'utopie est trop sou- 
vent le résultat des recherches du pen- 
” {seur, qui‘ne prend Pas contact avec le 
monde réel. Donc de même qu'il est 
dangereux pour une nation d'être for- 
mée de jeunes phalanges aveugles qui 
se laissent conduire sans savoir où 
elles vont; ainsi cette nation est éga- 
lement exposée à de graves écarts, 
lorsqu'elle renferme une jeunesse cul- 
tivée, si l'on veut, mais qui n'a pas 


l'action. Tandis que l'une est sujette 
à des troubles intérieurs, l’autre lan- 
guit faute de bras pour agir. 

(ce) Heureusement qu'entre ces deux 


| 


Des nuits d'agonie sont les 
conséquences de l'asthme. Le 
malade ne peut se coucher et 
le sommeil Jui est impossible. 
Quel soulagement ‘bienfaisant 
procure le remède pour l’asth- 
me du Dr J.-D. Kellogg dont les 
effets sont immédiats. 11 ban- 
nit toute frayeur, nettoie les 
passages et permét au malade 
de reposer aussi profondément 
qu'un enfant. Demandez le vrai 
remède chez votre pharmacien. 


cises. lis n'ont pas seulement la supé- 
riorité de la bonne conduite, de la piété 
persunneile et communicative; Îls ont 
encore la supériorité de l'intelligence 


Marades et qui s'impose à l'estime de 


En 1660, quané les désastres s'accu- | 
sauver s4 vitalité. Aujourd'hui, il faut | 7 Postier de cette ville, qui a fait la 


la fois à la confiance commé au res |!ettres il a marché une distance équi- 


Seulement voilà, si tout le monde |. 
est d'accord pour reconnaître que la! 


partisans de la culture intellectuelle |! 


môûri ses Connaissances au soleil del' 


la 

sahtitenss À |thee Dee om mé 
ves Worm mina- 
prétendit mériter d'être élu | {or, un excellent remède. 


LA BONNE VOIE : 


En 
Le sens de l’épargne est à la base du'succès. … 
«Des milliers de gens échouent parce que, 
faute d'économies, ils ne peuvent tirer parti 
des occasions qui se présentent. Vous vou- sg 
lez que vos enfants réussissent ? _ Donnez- 
leur très tôt des habitudës d'économie. 
Ouvrez-leur un compte-d’épargne à la 


et du savoir, qui donne le ton aux ca- 


tous. 


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déclare qu'en faisant la livraison des 


valente à 25 fois le tour du monde, 
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F Mocré Coeur une file séance, sons Naissance — A M et Mme 3-B. Cios-| maux de reins xache de. bien près, savoir la visite du 
pu “irection de Mme 1Æ Motrier. Le tier. le &, nne file, baptisée le 19 sous |inatisme et. sciatique grandissen dévérend Père à notre école. 
S É programme comportah one opéreite, de à : Dans là matinée du 27 septembre, 
EX °°. L'éu8 de Le Saint-Martin”, fort bien in ; R. P. Bourque, accompagné 
be «set ML. Legauit et Brodeur, et une ce de vous ïe plus doux sou a fuit un examen de 


; 
| 


3e + mesnit. . : : É a été agréablement surpris de la à 
et Godin et M Laporte ont remporté! Deux mois sans mue ligne de Th ss. + à dévoué curé, M. l'abbé Kessler. |manière dont les élèves ont répondu. | 
1 + %n bons succès Comme interméêdes, | bauitville dans votre journal Vos lec- M et Mme Rodolphe Pélèquin — Permettez-nous de vous dire combien | En vérité, à en croire ce qui avait été F 
À les “Soirées de Québec” et divers au |teurs doivent penser que noire parois- ent quitèts pour alor dommer | ; nous, vos paroissiens, sommes recon- | dit sur le numéro du 31 août, il ne pou- D 
à Me et succès fatteurs pour nos artis- je amis, c'est tout le con] - Camille Fournier, . tes, n'avez pas les vraies tablettes 
ven face, visitait Letellier, fait depuis quatre mois que notre égli-|Le Rév. Père s'est déclaré enchanté d'Aspfrine Bayer, garanties inoffensi- 
, es. = Cent que Re ler At comme délégué de l'Association se est gn construction; vous avez été; 11 a constaté que notre belle langue|ves par des millions de personnes et | - 
| JhmG Diclenbaher, conte) Tete PU 6 De Pres [d'Education La perception promet de l'âme de cette entreprise et voa saerl-|est bien, et très bien enseignée, ainai | prépérites par le médecin depuis plu : 
. somervateur aux éernière élections, [Fe see; unes | dépasser celle des deux dernières an- fices et vos labeurs ont été coùronnés | que la religion. we ÿ La er ET 
part pour Otisea emits paroisse par une belle cérémonie de succès. tx Nos sincères félicitations à nos bon- ume aux de 
“ + “eme 9 religiquse. Les RR PP. Réfemptoris | 7% Aussi c'est le coeur rempli de joie nes et dévouées institutrices. Novrie Lambago 
ter à la convention conservatrice pour —24hre— : n r: { pli jo ‘Mal de dents Rhumatisme 
a sé © nites prétérent leur concours à notre .|sans obtenir de résultat satis- si Névralgie Dodtar 
+ rheix d'un neuves bon curé. Après la messe, grand pi- DUNREA faisant, Une de mes amies me RAS 1 
doit passer un mois dans l'Est, on en quénique qui donns pour résultat la k conseilla alors de prendre les Hér d'dutres élévateurs. de la campa-| Chaque paquet “Bayer” non décaëhe: À 
2 conciat qui ne sers pes fait d'oppont |, sommede 5308, déduction faite! Bénédiction d'église  -— | Lijules Dodd. J'en pris quatre tué ponr:le mantpnatiée: 68 pra de SR TS ne 0 ue | 
N Gion à la mraerand «ré M King de toute dépense. Cordial merci à, Le dimanche 26 septembre avait boites et aujourd’hui tous mes la Coopérative.. L'outillage de l'An; tes ne coûtent que quelques. sous. : Lés 
ps Nos compliments à ML et Mme Jules !tous ceux qui ont coogéré au succès |lieu, à Dunres, la bénédiction de la | nt disparus, grâce aux ciation comprend en outre, à Leaen-| harmaciens vendent ausi les boîtes ; 
#1 4 D ; e sim. à qui à visnt de naître une | de cétte journée. partie nouvelle de l'église ® En l'ab- pilules Dodd.” worth, un grand laboratoire d'épreuves | de 24 et 100 tablettes. = À 
: ; fetie die. É .__ sence de S. G. Mer Sinnott, fetenu à Le corps humain est dans ur de protéine, où l'on éprouve le blé de ‘ 
... Chez nous, notre nombre grandit] Winnipeg par la maladie, M. l'abbé état de changement continuel L Fe ne tous les membres. : —  {partement de publicté de ln “Cana; 
> Le céläbre harpisie Marcel Grand-|sans qu'on ait recous pour cela à l'é | Bastien, curé de Saint-Eustache et dé- Ces changements sont ordinai- Agence centrale de vente Chaque membre des quatre Coopéra-|dian Co-operative Wheat Poducers”; 
Ps any douters un concert ici jeudi soir. | migration Ainsi a M, et Mme Napo-}légué de Monseigneur, officiait à la rement causés par un rhume * les Etats du Sud- tives est sur le même pied pour lé|de M. Vesecky, la “Southwest Co ô 
Ve *e, © lécm Richard sont nées deux gentilles | bénédiction. ui, en quelques heures, peut|  P°% ; profit qu'il retire de son blé. Suivant |operative Wheat Growers” manipulera | 
1: La paques à pet some de 1! ismelies; à M. et Mme Jean Laroque, La grand'messe fut célébrée par le | Chinger er y w otine: Ouest la qualité, chacun reçoit le même prix |environ 15 millions de minots de blé | 
+ nn Head” qe Lou md une fille: à M et Mme Napoléon Nault, f- P. Antoine, curé de Notre-Dame de arr 5 UNS RE moyen pour le grade de blé délivré cette saison et elle espère un accrois- : 
» un fils: à M et Mme Léopold Sabot, Lourdes. ‘assisté comme diacre et, sous- D'après une entrevue donnée au|à la Coopérative, moins les frais de sement de ses membres dâns un avenir 
i souffrir des corslune fille: à M et Mme Octave Vandal, | diacre de M. l'abbé A. Boulet, vicaire |quence qu'on lui connaît, il nous dit que |“Southwestern Miller” par M. John transport et de manipulation locale. | rapproché, les signatures venant plus : 
. quand ils seuvent être déraci-!vn Sls;: à M et Mme Charles Nault,|à la cathédrale de Saint-Boniface, et | l'église était un lieu de respect et aus-| Veseky, président de l'organisation, la | Le paiement initial est fait sur la base | rapidement qu'au début. à 
: » d _un lieu terrible, terrible par les |“Southwest Co-operative Wheat Grow-|de 60 pour cent du prix courant du mar-| La Suède aura une Coopérative de blé 


sas douléur nn  Remonamen mn 


ns Ces Remover. un fils: à M et Mme M. Vieville, une| 


niers enfants de la paroisse. 

On remarquait au choeur: M. l'abbé 
Bastien, délégué de Mgr Sinnott; Mg: 
W. Jubinville, curé de la cathédrale 
de Saint-Boniface; le R. P. Desjardin LA 
SJ. recteur du Collège de Saint-Bo- 
niface: le R. P. Roberge, C.SSR., curé 
de Sainte-Anne des Chênes; le R. P 
Marie-Antoine, curé de Saint-Léon, et 
AL l'abbé Picod, curé dé Saint-Lüpicin. 
Au prône, M. le curé exprima le re- 


grands mystères qui s'y déroulent. ers’ Association” est maintenant en|ché au moment de la livraison du blé.| D'après une communication reçue au 
A peine l'homme est-il né que c’est ! pleine opération. Cette association est |} Un point spécial de la politique adop-| bureau de la “Canadian Co-operative | 

à l'église qu'il est apporté, pour y re-|l'agence centrale de vente.des Coopé-|tée pour assurer la vente ordonnée du| Wheat Producers” d'un agriculteur 
cevoir le baptême qui en fera un chré |ratives de blé des fermiers du Sud-|blé est le paiement de l'emmagasinage | suédois qui étudie la production des Li 
tien. Tombe-t-il dans le péché, c'est à | Ouest, qui comprennent la “Kansas | sur la ferme. On paie aux producteurs | plantes. et autres sujets agricoles aux i 
l'église, au confessionnal, qu'il vien |Co-operative Wheat Marketing Assè-|deux sous le minot par mois pour gar-| Etats-Unis, les fermiers de Suède sont Fe 
recevoir le pardon et entrer en grâée Ÿciation”, la “Colorado Wheat Grow-|der leur blé pendant les deux premiers | actuellement occupés à organiser üné | 
avec son Dieu. S'il veut fonder unlers Association”, l“Oklahoma Wheat | mois de la récolte; un sou et demi le | Coopérative de blé à peu près du même | 
foyer, c'est encore à l'église qu'il vien-| Growers Association” et la “Nebraska | minot pour lesjdeux mois après et uñ|type qué les Coopératives i 
dra faire bénir l'uriion avec celle qu'il| Wheat Growers Association. Cette | sou le minot pour le £inquième mois. |nes et ils:ont demandé certaines infor. | 
a choisie pour compagne de sa vie.|agence centrale de vente a été d'a-| Le nombre des membres (les quatre mations détaillées sur l'organisation < 

gret de ne pas voir Mgr Sinnott au Ê quand la mort viendra, c'est en-| bord organisée soùs sa forme actuelle | Coopératives unies sous cette agence|canadienne pour les aider à perfec- : 


La Survivance Française 
EXCURSION | 
Dans l'Est pour Noël 


À : : milieu de nous et pria M. l'abbé Bas-| core à l'église qu'on apportera son ca- | le 1er janvier de cette année, à la suite | centrale de vente est donné par M.|tionner leurs plans. à 
4Æ + Sous le patronage officiel des . tien de vouloir transmettre à Monsi-| davre pour qu'il reçoive les dernières |d'une série d'assemblées qui commen-| Vesecky comme étant de. 14,000. Le DT lei Mau. | 
F ASSOCIATIONS S DE L'OUEST CANADIEN {sr ==" "ons mins ue cour de ses prières. Aimer done et rospectes vo-|cërent à Wichits, Kansas, le 13 avril | Kansas forme la plus grénde Coopé-|. Les lecteurs sont invités à poser des | 
| , à paroissiens, et de dire à Monseigneur |tre église pour que Dieu répande sur] A cette assemblée de Wichita, M.\|rative avec 6,500 membres. questions sur la Coopérative. nr 
j A Pt + * combien il remerciait ses paroissiens| vous ses plus abnrudantes bénédic-|C-H. Burnell, président de la Coopé- D'après une lettré reçue par le dé-| sera répondu dans cette colonne, , ur 
dé r u'ils lui avaient donné |tions. Mgr Jubinville parla aussi en |rative de blé dù ‘Manitoba, était l'un = - a 
« : : appui q à 
"+ Le train spécial partira de dans cette tâche de construction. Il/anglais. ,1des principaux orateurs et recomman- ÿ 
È . e . Ml souhaita la bienvenue aux prêtres visi-] Dans l'après-midi, il y eut vêpres da aux associations de fermiers de À 
| . Winnipeg à 1b. p-m- Samedi 18 Décembre teurs, en particulier à Mgr Jubinville;|et bénédiction du Très t-Sacre- | l'Etat la formation d'une agence cen- : 
ë et sera composé de wagons-lits (standards et touristes), Ne vd ancien et premier curé de la paroisse. | ment; le R. P. Desjardins, S.J., offi-|trale de vente, L'Association du Sud- 14 
‘E RE Te DONS à M. l'abbé Bastien adressa ensuite la {ciait. Ensuite il y eut la bénédiction | Ouest a un capital de $200,000,000 qui r ï 
; " «ag parole et nous dit combien Monsei-|de la statue de sainte Thérèse de l'En-|est la propriété des quatre membres } ) C2 LA 
| gneur était peiné de ne pouvoir assis- | fant-Jésus, et c'est le R. P. Roberge, |des Coopératives de l'Etat. Les bu- * à 
| Demandez le programme complet du voyage et ter à notre grande fête. Il félicita no-| C.SS.R., Qui donna le sermon. Con-|reaux généraux de. l'agence centrale 
réservez vos places dès maintenant tre dévoué curé et-tüus les paroissiens | fiance en Dieu et résiänation dans la |de vente sont situés à Kansas Citÿ et ‘ “ 
. pour l'oeuvre accomplie, et ndfs pro-| souffrance, voilà, dit-il, les deux gran-|d'autres bureaux sont maintenus à Wi- La farine Robin Hood . 
L ‘ mit la visite de notre archevêque dans | des leçons que nous devons tirer de |chita, Kansas; Denver, Colorado; nid, faite avéc du blé dur choisi du x 
& nette De untges de Quifee autue Chhenemes Curals 60) cut D iles sonate la vie de sainte Thérèse. Il tint soûs Oklahoma et Hastings, Nebraska | ! printemps, est riche en gluten 
; Fe cation à l'agent du CPR. te plus rapproché ou à Le sermon de circonstance fut don-|le charme de sa parole chaude et élo-| L'Association du Sud-Ouest possède un Nr A grand constructeur de « 
1 . ‘ né par Mgr Jubinville Œn termes | quente la foule qui s'était fait un de-} nouvel élévateur terminal d'une capa- . Us 
de gr 28 À par pra à tape -À émus il nous dit combien il était heu-| voir de se rendre à cette cérémonie |cité d'un million de minots à Kansas rem Big vvk pr à 
ÿ Gare du CPR. 176. avenue Provencher, reux de se trouver encore une fois au PR NES DA pré : A nel ae rs des 4: riqurs, exactement comme Yai- 
L WINNIPEG, Man. ST-SONIFACE, Man. milieu de ses anciens paroissiens. “Si oeur de chant, sous rect. vateur term ‘une capac e este la garantie. : 
dant | vous avez vieilli, dit-il, vos coeurs sont | de M. J.-E. Deschênes, maître de cha-}500,000 minots à Leavenworth, Kan- 
VOYAGEZ PAR LE ‘restés généreux. Vous l'étiez quand | pelle, a rendu la messe à deux voix de|sas. Ele loue des entrepôts dans un 
€ ! j'étais votre curé et vous l’êtes encore | Marzo.. L'église avait revêtu ses plus|certain nombre d'autres élévateurs 7 
P ACIFI UE C ANADI EN plus aujourd'hui Ce temple que vous | beaux décors, et ici tous nos remercie-| terminaux ainsi que dans un grand n 
i . avez élevé à la gloire de Dieu en est | ments vont aux Révérendes Soeurs qui | nombre d'élévateurs de la campagne. 
| F ‘ | plus grande preuve” Et avec l'élo-|se sont surpassées en cette circons | Elle a des arrangements avec un imil- ; L 
«. PERSEVERANCE S 
< f ù (l lun 
. Ce n'est pas parck que vous n'avez pas jusqu'à présent réussi à recouvrer la santé qu'il faut désespérer de ne jamais y arriver. Vous souffrez soit de \4l À 
Pouvrelé du sang  Dérengement Mélancolie Insomnie Douleurs périodiques : 
Beau mal nerveux  ‘Tiraillements Palpitations de coeur Troubles mac 4 " % 
-et vous êtes peut-être découragées. Mais que d'autres avant vous ont éprouvé les mêmes souffrances et s’en sont débarrassées à peu de frais avec les "4 Pete D OR des 
= . i L LU LES RO UG ES | Malden Elevator Company Ltd. | 
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Ù : CS, J'avais un | dos et de côté, des maux dd tête violents 
magasin où je vendais des médecines bre- |e1 je me sentais le cœur excessivement fai- 
vetées de toutes sortes et une dame qui ble Mon premier bébé fut très délicat, 


te, une dépres- 
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ES ES ER TR Tu handie ai ee en SENTE SPL ERP MAR APT AN Re ‘L 


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+ écouta l'artiste non pag avèc cette dé-| face a inauguré mercredi soir ses clas- 
» férence un peu forcée qu'une politesse|ses hebdomadaires à l'école, Proven- 
D lélémentatre impose, mais avec ce si cher. L'assistance était bonne. Il y} 
Jjence profond et religieux, fait d'une |a eu d'abord exercice suisse, puis bar: 
communion d'émotions et d'idées avec}res parallèles, cheval de bois, boxe 
Dl'artinte qui fait passer dans les âmes |par M. Théberge, sous la direction de 


= M. Grandjdhy a joué durant près de]. Tout est gratuit et tous lés jeunes 
. deux heures, et après chaque morceau | &ens sont invités à venir chaque mer- 
la foule le rappelait. En plus du pro [eredi soir, à 8 h, passer une bonne} ” 
gramme annoncé, il a joué en rappel soirée tout en se livrant à des exerct ? 

D ‘In délicieuse et exquise “Chanson delces qui seront à l'avantage de leur RE ML ALES SRE NME TPoRe caen 
 Gülllot Martin” (16me siècle), de Clé-| santé. ; 


. fätions et nos encouragements. 


PR UN RSI 
et demie 41 ne 


vide. Une salle Le Club d’Athlétisme 


on en voit peu souvent! Une 
éminemment sy nxathique et quil Le Club d’Athlétisme de Saint-Boni- 


huit heures 
siège 


lés grands, sentimenis qui animent la} M. Houssin, et lutte sôus la direction 
de M. À. Lanthier. 


ment Marôt, et une variation sur une A RER ent ut RE RES 


 viéllle chanson française, sa propre Club des Jeunes Libéraux 


Certes l'Union Canadienne peut être 
fière de ce concert et cetle oeuvre si de: 
sympathique mérite toutes nos féMct- |}, 4 p Rosevear, ; 
Président, “Young Liberal Club”, 
Winnipeg. 


On nous communique la lettre sui- 


A ce même concert Mile Yvonne Thi- 


\_ bault, bien connue dans les cercles mu-| 1. Monsieur Rosevear. 


sicaux des deux villes, a chanté qua- 


Collège de Saint-Boniface 
Tableau d'honneur 
Philosophie II — Excellence: Brunel- 


le Léveñilé, Marius Bonin Diligence: 


Marius Bonin, Brunelle Léveillé. 
Philosophie 1 — Excellence: Roméo 


Gareau, Elzxéar Lavoie Diligence: 


Roméo Gareau, Marcel Dugal 


Rhétorique — Excellence: Isidore 


Joyal, Joseph Dufresne. Diligence: Ls- 


Après avoir servi fidèlement 
Boniface, de Winnipeg et 
fermer nos portes. 

récent. 


Venez de bonne heure 


t 20 ans le public de Saint- : 


environs, nous avons décidé de 


Notre vente de cessation d’affaires commen- 
ce le vendredi 15 octobre à 9a.m. précises 
RAPPELEZ VOUS! Ce n'est pas une vente ordinaire. Le stock entier 
nos prix seront tellement réduits que l’on 

pour assister à cette vente. 


tre chansons de son répertoire et a 
été vivement applaudie. 


J'ai appris par la voie des journaux! p4 Brunet, Herménégilde Poirier. + | éPoux de Mme veuve Marie Hubin. dé- Voici quelques-unes seulement de nos milliers d'occasions à 
que j'avais éténegmmé vice-préciéent | Rhetorie — -Escell - Fred Gi-|cédé le 8 octobre à l'âge de 55 ans 


de votre organisation, à votre assem- bert, Elmer Saint Yves Dili À 


. Le dirige vers Price-Albert et de là 


—eurer.-—Ses emplois sont innom-| On invite de nouveau les dames qui 


- le grand liniment pour l'homme |tous: merci pour nos pauvres. 


Marcel Grandjany, le célèbre har- blée annuelle du 4 courant. 
dir “relate a. pe Poe ph regrette de vous dire qu’il m'est im- 
naissance. Ilia commencé à étudier la | Possible d'accepter cet honneur à cau- 
harpe à l'âge de huit ans et à 17 ans|se de mes nombreuses occupations, et 
11 gagnaît le prix du Conservatoire. La je vous prierais de bien vouloir expli- 
guerre vint interrompre ses études, | quer la chose à vos collègues. 
mais la paix fdite, fl se remit au tra-| Au nom de mes compatriotes de lan- 
vail, songeant plus que jamais à en[£ue française, je vous remercie de 
faire une carrière. 11 commença bien- Cette -marque d'estime de votre part 
tôt à donner des concerts en France! °t j'espère que;plus tard, les circons- 
pt à l'étranger. C'est la quatrième fois | t*nces le permettant, notre groupe 
qu'il vient en Amérique. 11 a joué à at être représenté dans vos con- 

D seils. 
DT ttes est catholique fer-| Veuillez croire, cher M. Rosevear, à 


Ainsi que je vous l'ai expliqué, je! pjes Lettres — Excellence: Joseph 


Fred Gilbert, Emery Lalonde. 


Gousseau, Denys Audette. Diligence:| Le 10 octobre — Marie-Ida-Margue-} 
Romé Guilbert, Henri Van Eslander. |,jte. née lé 7 octobre. enfant de Avila 

Humanities — Excellence: Georges Joyal et de Octavie Ladéroute Par- 
Amyot, Tom Novak Diligence: Tom | rain, J-L-N_ Taïllefet: marraine, Geor- 
Novak, Kari McNamara. 

Versification — Excellence: Oscar | 
Boily, Bérard Léveillé Diligence: Al-|ard Marcien. né le $ octobre, enfant 
fred Lacaille, Marc Meunier. 

II Grammar — Excellence: Earl} vencher._ Parrain, 
Harp, Louis Robitaille. Diligence- : 
James Hunt, John Gorowski. 


Méthode — Excellence: Fernand 
| us mg cn snencs [UNION CANADIENNE 
vent, Il a été maître de cfapelle au l'assurance de mes meilleurs senti- Paul Aubin, Georges Gauthier. 


. Sacré-CGoeur de Montmartre. Diman-|ments. 


messe. pe 
- Lundi soir, le sympathique artiste 
. ftait l'hôte du Club de la Pensée fran- 
taise dans un dîner intime à l'hôtel 
Baint-Charles. : 
En quittant le Manitoba, Grandjany 


the matin, à son arrivée en ville, il S-A. NAULT, 
s'est fait conduire immédiatement à RER RE PRE PC 
l'église pour y entendre pieusement la Cercle Sai te-Eli betl 


La partie de cartes du 3 octobre der- 
nier, donnée au profit des pauvres, a 
été un véritable succès, e tnous expri- 
mons, notre reconnaissance envers 
ceux et celles qui ont organisé cette 
soirée, envers nos bons amis qui ont 
su braver le mauvais temps et sont 
venus en si grand nombre nous encou- 
rager de leur présence et de leur au- 


a 
mône, Voici les résultats de la partie 
dé cartes: ler prix des messieurs, ga- 


A l’archevèché 
rt : gné par M. Louis Tétrault: ler prix 
S. G. Mer l'Archevèque est allé ad-|jes dames, gagné par Mile Rita Bour- 


hinistrer la confirmation à Fannystel-|souin: prix de consolation: messieurs, 
», dimanche dernier. M. Oscar Pelletier; dames, Mlle Far- 


jusqu'aux Rocheuses. 11 doit donner 
toute une série de concerts dans 


FOuest. 


— —— 1 2h 2 — — ley. 
La fête champêtre du club a recettes de la soirée ont’ rap- 
Kiwanis porté la somme de $6450. Cette som- 


are AUS me est destinée en partie à. acheter 
Le Club Kiwanis a organisé, avecides chaussures aux enfants qui fré- 
_'érand succès, un concours hippique et | Auentent les écoles. Nous demandons 
àne fôte champêtre au profit de l'ho- | encore du vieux linge, et surtout de la 
pital Saint-Boniface. Le tout s'est literie, vieux draps, couvertures, oreil- 
lerminé samedi soir au Pare Whittier|lers, voire même lits, sommiers, vais 
fevant une fonle considérable d'ama- | selle. etc. Tout est accepté pour nos 
éürs Les écuries des grandes mai-| Pauvres Les objets peuvent être en- 
voyés soit chez Madame la présidente. 
= | Mme Henri Painchaud, 175, rue Mas- 
Un pouvoir qui lui est propre |s0n. soit à l'Union Canadienne. 

— L'Huile Eclectriqüe du-Dr] Nous remercions tout particulière 
fhomas a un pouvoir subtil qui|ment ces messieurs de l'Union Cana- 
lui est propre. Tous ceux qui |dienne qui ont été si bons pour nous 
l'ont employée le savent et la |et qui nous prêtent leur salle convertie 
gardent comme le meilleur li-|en ouvroir, tous les premier et troisiè- 
niment que l’on puisse se pro-|me mercredis de chaque mois. 
brables et depuis plusieurs an-|pourraient disposer de leur temps à 
nées elle a été vantée. comme |venir coudre à cet endroit Merci à 


et l'animal. LA SECRETAIRE. 


Eléments latins syntaxe — Excellen- 
ce: Armand Joyal, Koch-Henri Poulin 
Diligence: Ulysse Dégagné. Joseph Ca 
ron. 

Eléments latins — Excellence: Geor- 
ges Ramaekers, François Brunet Di- 
ligence: Michel Saint-Jacques, Joseph 
Laurendeau. 

Senior Commerciäl — Excellence : 
Paul Painchaud, Albert Pelletier. Di- 
ligence: Paul Painchaud, Ch-Etienne 
Huot., 


Beau succès — Remerciements 
Le concert Grandjany a été. an dire} 
de tous, un véritable succès Bel an} 
ditoire, musique exquise. Ce succès" 
est dû au travail persévérant de notre! 
comité de musique ayant à sa tête M }| 
Marius Benoist Nous tenons à remer- 
cier les Rév. Pères du Collège qui ont 
mis leur salle à notre disposition 
Merci cordial anssi aux demoiselles 
qui sont allées par les rues, s'imposant d 
Junior Commercisl — Nenilanns: bg houe ao fat vue a 
lgonce: Lacien Rogean, Jonepu Rue [ent qu à contribes à faire de cette) 
D. ugeau, Josep m un véritable ! 

Eléments français — Excellence: J- 
P. Tremblag, Louis Gauthier. Dili- 
gence: Eugène Chénier, Louis Gau- 
thier. 

Préparatoire français — Excellence: 
Charles Cadieux, Fortunat Magnan 
Diligence: Charles Cadieux, Fortunct 
Magnan. 

English Preparatory — Excellence: 
Luc Paradis, Tom Waddington, Dili- 
gence: Luc Paradis, Tom Waddington 

Ont mérité les honneurs de la classe: 

Philosophie Il: Brunelle Léveillé 

Philosophie 1: Roméo Gareau = 

Rhétérique: Joseph Dufrèsne. : 

Rhetoric: Fred Gilbert. 

Belles-Lettres: Joseph Gousseau 

Humanities: Thomas Novak. 

Versification: Oscar Boily. 

HI Grammar: John Gorowski 

Méthode: Paul Aubin, Georges Gau- 
thier. qui ne s'allument que sur la boîte 

Eléments latinssyntaxe: Pierre de! 2?-—Ne pas âcheter d'allumettes qui 
Moissac, Adrien Jacques, Roch-Henri | brisent, dont la tête se détache ou |] 
qui conservent du feu après qu'on les} 
—Eléments latins. Georges Ramse |? éteintes 
g 31—Ne jamais jeter une-el à 
Senior Commercial: Paul Painchaud |‘2nt que la dernière étincelle n'est pas 
Junior Commercial: Lucien Ror-j<ttinte 
| #—S1 on renverse les allumettes} 
_ Eléments français: Jean-Paxl Trem- l** ramasser toutes < À 


Vie intercercle 
Notre Union revoit peu à peu ses 
enfants lui revenir. L'automne. les soi | 


rées sont GER longues et ln nait vient, 


1—Se servir d'allumettes de sèreté. } 


Préparatoire français: Charles Ga. ans ses poches, mais les garder dans} 
dieux : un porteallumettel: les enfants ne 
English Preparatory: Arthur Silmon ; -Vent pas 22 avoir sur eux 
6—Les allumettes doivent être te-} 


hues loin de la portée des petits = 
: fants. \ 


une { "°es l'allumez sur ls boîte, fermez 


Eéfenen. Trinsts Jam ge D pur eut 
bo et Manmarch Les nine, épaisses, à cô 
muantes sont: facon. a “Vous ne pie 
brun, blanc. marron. er rien de nus 
gris, etc. Grandeurs Lot songe gg 
26-46 Rég juqu'a ie | | Grandeur 3684 
Vente de galier jusqu'à 95458 
Vente de cessation 


Bottines de dames—Un lot de jolies bottines en 
chevrean qui se vendaient 5569 quand les bottt 


2 à ; 
Nous avons groupé un lot de pardessas de diffé. 
rents matériels et de couleurs variées Ils va- 


chandaïils ouverts, 1. pour hommes 


| 
| 


el 
«| 


pour 50 sous 


Thé “Orange Pehkoe"—Thé noir à La Mure. 


ir 


Vente de cessation d'affgires _::.. ! 


AMEUBLEMENT DE MAGASIN A VENDRE 


Vous recevrez notre affiche de vente chez vous 


| ni pe & ‘hs Sa Sn SL # ee 


loutes Eruupées À ce bas prix ils s'écouiecont 
rapidement. alors venez faire vetre choËx de 


* 


Le magasin sera fermé mercredi et jeudi, afin de remarquer nos marchandises 


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chose 
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facile. |rant. seu de tous. de féticier 12 jeune 


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‘réussite 
— Mais 


Cas 


Le soit pas très 

pourquot: doi. Gérald” lartiste . 

. Avec un pareil talent, bn réussit to8 |- picidément, tout conspirait aujour- 

Jours, dit Jaliate de Volberg dont le, J'hui pour faire sortir de son ombre 
regard sympathique enveloppait Ma-|isiivelle la pauvre “fleur des bois” 


me du jeune duc, en usant habilement 


subtiles louanges q 


L 


jolie, .vue de ce point. Voulez-vous 
juger, miss Magali? Re 
Sur sa réponse affirmative, ils se dis 
rigèrentvrs le sentier qui s'ouvrait 
soüùs une voûte de verdure. D'autres 
groupes les y avaient préçédés, attirés . 
par la fraicheur de cet étroit chemin 
qui dôminait à pie la cascade, ‘| 


devenir duchesse de Staldiff. 
En fine mouche, elle avait tout d’a- 
bord essayé de profiter de l'orgueil mé- 


signifient ces fêtes dé mai, sinon la | Miss Loodier est vraiment aussi très 
royauté de la jeunesse et de la beauté? | fraîche et très jolie. . e 

— Et ce printemps-là ne finit pas] Très peu préoccupée de sa beauté, 
: pour vous avec le mois de mai, myla-| Magali n'éprouvait aucun sentiment de 
envers lui de discrètes flatteries, de|4jes dit gaiement lord Dorwilly qui|jalosie, et la petite sensation d'amèér- 
devaient envelop-| s‘atait rapproché avec son ami Arcki-|tume qu'elle ressentait généralement 
: l'oiseau d'un filet aux mailles ser-|Laj4 et le comte de Volberg. Je dis|en pensant à lady Ophelia venait seu- 


û "de rette personne? 
comme l'appelait autrefois lady Isabel. | en agitant la cuillère dans son thé. 


H ne répondit pas et détourna les Celleci se mit à rire ef serrant la! -_ Non, mylord, malgré tous nos ef- 
yeux de ce=t un pen surpris, que Ma main de Magali qui axait un peu rougi. forts. Nous ne savons que son prénom 
e un D : + sur Dui- |" — Pour quelqu'un qui n'aime pas les! gravé sur son alliance: Ethel. 
‘ Mais iady Dulkay, que ses trente-cinq | comyliments, vous en avez aujourd'hui, | _— Les Ethel ne manque pas dans 
TÈ 


ent n'empéchaient par d'être Une 5 | ma chère Voilà ce que c'est que d'a! . : 
À - ‘ toute l'Angleterre, dit le vieillard d'un 
fant terrible, s'écria en frappént pe e T'Anglete ® 


È 


a : > r FRS talents tfanscendants… Si ton indifférent. Il est probable qu'il 

l'épaule de Mazali- : ! {vous ne jouissiez. comme moi, que de|{, 42 renoncer à en savoir davanta- 
— Ma chère petite. vous êtes bas | médiocres facultés, perscnne ne songe ge, si vous n'avez aucune piste 

“ pr ed — pi opté wa profes |rait à vous féliciter Et il se mit à boire lentement son 

"à Pam psg: seraient 2! __ où! mytaéy' protesta avec cha-|thé, tout en regardant Freddy, très gai, 

de. étés bec en be 3 Ré — “ Leur lord Dorwilly. {très animé là-bas, en grande conversa” 

La Magali devint +-— Demandez à Gérald. mylord, .de- ton avec lord Dorwilly et le duc de 

—— "—— Pole Reseies les roues Ênés eur mandez à Mile Amélie. Vous restez. | Stalidff qui venait de s'asseoir près 
+ elle. elle entendait les mormures quil” 1e pas, chère demgiselle Ont, | de «en ami Ragert. | 

umisient  ppréuver  discrotement |" ctin, Céraié . CHAPITRE X 

. Popinion exprimée à brûlepotrpoint} Le duc s'était avancé et approchait A date de ce jour, Magali se vit, 

eur l'étourdie lady un fauteuil pour la vieille demoiselle. malgré elle, entraînée quelque peu 

* — Juliane, voulezvous que nous | Puis ü s'assit près d'elle ét se mit à 9298 le tourbillon qu cle avait évité 

- #matons cette sonate de Grieg qui pra Pepe avec galté, tandis que lady Isa- . ‘ici. On voulait l'entendre chan- 

F © bonheur de ma mère? dit la voix| bel et Magali servaient le thé. ter, on la réclamait au tennis et au 

brève de lord Gérald | Il s'interrompit en voyant s'appro- golf, elle était, au dire de tous, une 


violemment cher lord Lowetead trop remarquable écuyère pour ne pas 
— Où vous cachiez-vous donc, my- faire partie des promenades à cheval. 
4 pre imai .Îlord? éemanda-t-il en ar nt un sie-| Elle n'osait résister au désir exprimé 
EEAT pa deg ve proies = ge au vieillard Pr dent bien joui sed É  _—. et . og _ mé- 

prenäre vio!on “Magali prof la musique? t à cette vie mondaine dont le con- 

tant éd ph pri regagna sa on Admirablement Vôus empoignez | tact lui causait un sourd malaise, celui 

piare. L votre auditoire, mon cher lord en vé-|de l'âme qui se troute en dehors de 

, Elle ent un lérer tressaillement en! rité: Ceci soit dit sans flatterie, car | 02 “habituel élément. Et cependant, 
} apercevant lord Lowetead debout, à chacun sait que je ne suis pas fort en| ns qu'elle perdit un atome de sa 
quelques pes €#ta La physionomielcette matière (Certains m'appellent simplicité et de sa réserve un peu fière, 
du vieillard exprimalt un étrange mé- | ours mal léché, parce que je laisse trop|elle était, sans en avoir conscience, 
Le lange de colère et d'émotion. ses lèvres | voir mes sentiments défavorables Au-|C0mme légèrement grisée par la res- 
s'ouvraient et se rfurmaient. comme !jourd'hui, tout était parfait . pectueuse admiration dont elle- était 

s'il ne pouvait plu ae: décider à par-| — Comment avez-vous trouvé la voix l'objet, par ce subtil encens de louan- 

: | | ter. de miss Daultey? demanda le duc eni£®s que lui attiraient sa voix et les 
_—— Vous eves rm rien belle voix |étendant la main pour prendre une |rares facultés intellectuelles et artisti- 

* dit-il enfin avec ut Je vous ailboïsson glacée sur le plateau que lui |4ves dont elle était pourvue. Elle vi- 
+ écomtée avec beamvup de plaisir. |Prentait sa soeur. vait un peu dans un rêve, elle oubliait 
J'aime entsèsrendt la musique sous) — Mais incomparable, comme tout | Presque à certains instants qu'elle n'é- 


fs sourcils étaient 
toonres, le regard qui une séconde, 


_— 


toutes ses fermes, @f je suis très if lle monde, répondit le vieillard avec|tait pas l'égale ‘de tous ces nobles 
à ‘fièlle, parce que esmanis Vous ! ave sorte de contrainte. ladies, en se voyant témoigner les mé- 
E pouvez une être assurée de pin incé-Ÿ. — Oui, l'admiration est unanime, dit} mes égards par tous ces jeunes lords, 


rité ei je vous = qu'aucune voix an!ladr Isabel d'un ton satisfait. Jai cru par le duc de Staldin lui-même, le plus 
monde, hormis use seule, n'a jamaisique lord Archibald allait se pâmer, la | Or£ueilleux d'entre eux. me 
proëait sur moi une telle impression |sensible lady Dulkay plegrait… Son intelligence très fine, t cul- 
À . Etle Marre vieillard sans attendre! — Oh! lads Dulkay' interrompit le tivée, se laissait ailer au charme de 
ae réplique de Magali reza-na son duc avec un geste d'impatience. Quell: conversations intéressantes avec les 
emrasure de fenêtre où il se mit à :sotte! esprits d'élite, littérateurs ou artistes, 
. | éreuter avec une attention ardente les] Sa soeur se mit à rire. depuis quelque temps hôtes du jeune 
thsuses originales du maître morvé | — Une autre femme que Magali au | duc, avec celui-ci surtout, qui les éga- 
: #en. rendues avec un art exquis pari rait été secrètement ravie de ce com. | lait tous par ses facultés remarquables 
Ba violon du duc de Staldif. pliment à brûiepourpoint, convenez |et les surpassait souvent par son juge- 
Comme la sonate “ni sait. Mile Amé len Gérald® Mais ma petite fleur des | ment très sûr et par le sérieux de ses 
, d babillée pour sortir. parut zu seuil hois n'a pas la vänité ni l'aplomb pc {Pensées. Parfois, entre Magali et /lui, 
* «ut porte et fit un signe discret àÏcessaires pour cela, et c'est bien sin | il était question de religion, et la jeu 


mocali Cileci se lerk et s'approcha |céremént qu'elle a éprouvé une pén!-|flle constatait avec surprise combien 
: &- lady isabel qui se tenait près Mu!ble confusion lorsque lady Dulkar, dejil était demeuré troyant, combien, sous 
! sinso sa voix de trompette, a ainsi attiré #€es dehors ‘impénétrables, cette âme 


— Si vous n'avei plus besoin de moi | l'attention sur elle, Vous avez heureu 
Isabel, puisje aller jusqu'à Cunnins-:sement {ait diversion Gérald. 
Lam avec Mile Amélie” demandatell=! -— (‘était un devoir. La position dé | mieux cette nature aux :nobles ins- 
. « voix basse. ù Le | pendante de miss Magali son genre tincts et aux superbes envolées, Ma- 
= Certainement, ma chérie Mais *ée caractère et d'habitudes demandent {Eali regrettait davantage l'orgueil qui 
… joévez-vous attenére le thé” Vous de ja part de ceux qui l'entourent une la dominait encore, cet -orgueil qui se 
muez avoir besdin de prendre quelque délicatesse de procédés inutile avec la Manifestait en de fréquentes occasions, 
“hose apfès avèir si admirablement : plupart de nos jeunes modernes. [même à l'égard de ses pairs, par jun 
. chanté _ - Et sa main, d'un geste discret, mais|mot, un regard, un simple mouvement 
— Ce serait charitable de votre partiqueique peu dédaigneux. désignait 1e de tête. L 
Fe Mais elle devait reconnaître que, 


. ’ - pour sa part, elle n'en avait plus éprou | 


sions religieuses. En connajissan. 


"6 les eflets, non, pas même lorsqu'un 
jour, en l'entendant adresser, à quel. 


<’ ® Fa qu it Le ti 1 10 nerfs, sf mis la faute de le contredire avec quel 
f uses ses æ ar peu | SUR système on que obstination: une de ces mordantes 

ie 4 général, l'homme arrivé à l'âge mûr a besoin d'aider la na- |,jiies qui laissaient les victimes 
ture au moyen des sans contenance et sans parole, elle 


avait fait passer involontairement dans 
son regard expressif un reproche in- 


__ PILULES MORO_ 


pour les Hommes 


qui le mettent à l'abri des malai- 
‘ses et des ennuis pénibles tant re- 
doutés à cet âge. 

“Je soufirais de maux de reins de-- 
puis au-delà de trois ans J'attribuais 
ces douleurs au fait d’avoir travaillé au 
frsid et à la chaleur et au dehoes par 


colère cependant, et, un peu après, en 
passant près d'elle pour se rendre au 
billard, il dit avec douceur: S 
_— Vous me jugez aussi mauvais 
qu'autrefois, n'est-ce pas, miss Magali? 
— Ob! non, mylord'!. mais. c'était 
bien dur, ce que vous avez dit là! 


cie de me l'avoir fait comprendre, ré- 
pliqua-t-il avec uhe gravité émue qui 
saisit un peu Magali 

La jolie miss Hetty Loodlèr, arrivée 
peu de temps auparavant à Hawker- 
Park avec lady MacDolley, avait éprou- 
vé une secrète déception en présence 
du duc de Staldiff. Malgré sa confian- 
ce en elle-même et son aplomb. natu- 


Y 


de mes douleurs et m'ont rendu une 
santé parfaite Je ne puis trop recom- 

mander les Pilules Moro aux hommes 
qui souffrent comme j'ai moi-même 
suflet”. ML Jos Godin, 72, 


fortement de heuteur, et qui 
RE Champlain, Saint-Jean, P. Q. Loue dre Aie dans les muscles et les jointures, Ner-] -» Beaucoup plus que l 
+ Poe autant que le lui permettaient ses de-| viline opère des merveilles. Un essaifgsens, peut-être? dit néglisemment 
ES tn ete SORCIER (vues qe à prie voirs de maître de maison. Miss Hetty |vous le prouvera. Achetez une bouteille | jeune Américaine en cueillant un 
[A CE y + amd SES RE ET mind sit sis nid À da m'était pas du tout accoutuméa à cel de 35 sous chez votre marchand qu'elle pique à sa ceinture, 


savait vibrer auxplfs hautes impres- \crainte vague, car, si fier qu'elle connût 


qu'un qui lui déplaisait et avait com-| Vous effleurez cette orchidée chaque 


avait-détourné-tes-yeux;-sans}à redouter l'accident prévu par lady 


. — Oui, c'était trop. Je vous remer-} : 


— Tenez, par ici, miss Magali, dit 
le duc en désignant à la jeune fille un 
roc surplombant, sur lequel avait pous+ 
sé un robuste châtaignier. 


rées… Seulemerit, il lui‘ falait consta:| mme miss Loodier, l'idée est char-|lement de la malveillänce que lui té- 
ter avec dépit que lord Gérald, ef ad-|,,,nte. k moignaït, en toute occasion, la jeune 
mettant qu'il en éprouvât secrètement! __ Gérald, en qualité de maître defille. “* 
quelque plaisir, ne laissait paraitre au-}ajson, serait le premier ministre de] Dans les salons, là-bas, l'élection se| Le coup d'oeil était, en effet, super: 
tre chose qu'une ironie légère, très jr-|14 reine, i] l'accompagnerait dans la fajsait, Magali entendait maintenant|be. Magali, charmée/ 5e peñcha légé-! 
ritante parfois. .. - |‘ Jpromenade que nous organiserions | des exclamations… Mais de la retraite: rement, pour contempler l'onde bon: 
. Les hôtes du, duc, spectateurs des}, 2 j'élection.:ft s'assiérait, le sgir, #eurie où elle s'était, féfugiée, elle ne laissante qui s’écroulait avec bruit dans 
petites manodüvres de TAméricaine, | :2 droite pour le dîner, où elle occu-| pouvait rien voir. ; | [us ruissellement de lumière Et, sous! 
s'en amusaient fort, ceux surtout, COM-| Lerait naturellement la place princi-! Des pas grinçaient sur le sable fin | les rayons de soleil qui traversaient le 
me les amis intimés de lord Gérald, | je. de la serre, plusieurs personnes s'a-| feuillage des châtaigniers, cette jeune! 
qui connaissaient le mépris de celui-! __ Oh! oh! ma chère, vous me met-| vançaient, cachées par les grands pal-| créature vêtue de robe, ée de. 
ci pour les ambitions des purvenues.….|{,, dans les honneurs toute la jour-| miers qui entouraient Magali. fleurs, semblait la reine des fées de! 
Et, ce matin-là, lord Dorwilly et lord| #1 dit le duc ayec un sourire rail} Votre gracieuse majesté veut-|la cascade entrevues par les poètes, 
Archibald, assis dans la grande serre|},,,. elle me permettre de la conduire vers |d'antan, la reine blonde et radieuse-' 
qui faisait suite aux principaux 8a-| __ (est votre rôle, Gérald. Et les|ses fidèles sujets? dit ja voix du duc|ment belle chantée dans les strophes 
lons, se mordaient lek'lèvres pour ne! {uatre jeunes filles dont le nom sorti-|de Staldift. RU dites par lord Gérald, ce matin où il: 
pas éclater de rire en entendant miss | uit après celui de l'élue, seraientises| Elle leva les yeux, elle vit le jeune | avait énoncé avec tant de froid dédain. 
Hetty déclarer d'un petit ton de com-| 4umes d'honneur... Voyons, Gérald, que | homme incliné devant elle avec cette | son opinion sur les prétentions du sexe 
ponction qu'elle n'aimait pas le monde, äiies.vous de mon idée? demanda-t-elle | courtoisie un peu grave dont il usait|féminin, Le” 
et n'y paraissait que par devoir. avec la souriante déférence qu'elle lui] toujours à son égard, et, derrière lui,| Peut-être y pensait-il en ce moment, 
— Je lui ai insinué, hiér, que Gérald | {5 noignait généralement. Isabel toute radieuse, Ophelia les lè-[en regardant Magali. Il dit tout à 
n'appréciait pas les femmes frivoles,| __ je ne m'y oppose pas, à condt- |vres pincées par la colère, miss Heïty coup, d'un ton où passait une douce’ 
chuchota lord Rupert à l'oreille de |ti4n que l'élection présente les garan-| légèrement maussade, Juliane de'Vol- | malice: 
Maximilien de Volberg. -[ties du secret le plus absolu, car il nelberg demi-souriante, demi-mélançoli- 
Lady Ophelia, assise non loin du” faut blesser personne. - | ljque, puis un groupe de jeunes gens 
jeune comte et absorbée, semblaitil,  __ Voulez-vous re charger de la pré-let de jeunes filles. Que signifiait 
dans de profondes pensées, eut un bref | L,ration des bulletins de vote, mylady? | cela? 
froncement de sourcils. Son regard|scria lord Archibald avec empresse-| Devant l'interrogation des . grandes 
effleura dédaigneusement l'Américaine ment. | | prunelles noires qui se levaient vers 
— celle-là ne lui avait jamais inspiré! _ Cest convenu, mylord. Prépa-|lui, lord Gerald sourit. 
de crainte -- et, passant au-dessus de! tout, afin qu'après le lunch nous] — En ma qualité de premier minis- 
miss Hetty, se posa sur la belle jeune |. cédions aussitôt à l'élection. llftre, j'ai le très grand plaisir de vous 
fille qui travaillait là-bas, sa tête ad-| us faudra des fleurs, beaucoup de | apprendre, miss Magali, que vous avez 
mirablement nimbée d'un rayon de s0-| fleurs pour couronner la reine, pour or-|été élue à une forte majorité reine de 


leil se détachant, comme un camée an- ner la voiture qui l'emmènera én pro-| mai. 
tique, sur le fond violet formé par des menade… Magali, vous irez dire au| 


clématites qui voilaient en cet endroit jardinier-chef de venir me parler. : 

les vitres de :a serre. sn 
L'instinct féminin, uni à la jalousie 

que lui inspirait depuis deux aps la 


— Ceci me remet en mémoire cer- 
taine petite poésie, lue un jour par, 
moi... Î 

Et sa voix vibrante scanda quelques! 
vers, lumineux élan de reconnaissance 
et d'amour vers le Créateur, remercie 
ment d'une âme croyante devant l'har- 
monieuse beauté de la nature. ‘ à 

Magali devint pourpre. Ces vers 
étaient ceux qu'elle avait écrits sous; 
le dessin de Freddy. F1 

— Connaissez-vous l'auteur de ce per. 
tit chef-d'oeuvre? demanda-t-il en sou: 
riant. | 4 

— C'est mal de raillér ainsi, mylord!. 
dit-elle avec un accent de reproche, ? 

— Railler? Cette pensée est loin. de: 
moi? répliqua-t1 d'un ton sérieux. 

— Cependant, vous ayez, devant moi, 
taxé de ridicule les femmes ‘poètes. 

— Les prétentieuses, oui, celles qui 
font montre à.tout venant d'un sem- 
D lent. Tel n'est pas le cas... 
Sous uns forme presque parfaite, ces 
vers laissent transparaître les senti- 
ments les plus délicats, les aspirations 
d'une Ame très religieuse et très arden- 

e. J'ai souvent entendu des poésies 
féminines, bien peu m'ont donné cette 
impression de fraîcheur et de lumière. 

— Votre Grâce montre probablement: 
trop d'indulgence, dit Magali, confuse. 
de cette appréciation qu'elle savait, de 
sa part, absolument sincère. 

Il se mit à rire gaiement. à 

— Voilà la première fois qu'on me 
dit cela! Je passe généralement pour 


— Moi?… Oh! quelle idée! 5'é- 
‘leriat-elle en se levant toute rougis- 
— Ce sont des fleurs champêtres | sante. 
qu'il vous faudrait, ma chère, fit obser-| Ce mouvement éparpilla autour d'el- 
ver le duc. Ce serait beaucoup mieux | je toutes les fleurs. Quelques-uns s'at- 
beauté toujours çroissante de la pu-| ur une reine de mai. ja tachèrent à sa jupe, ées bruyères roses 
pille de Mile Nouey, avait fait devi-|] _ Vous avez raison. Je lui dirai|demeurèrent suspendues à $es épaules. 
ner à lady Oplielia, sous la réserve ab- d'envoyer ses aides en chercher tout | Sur sa tête retombaient les roses grim- 
solue de son cousin envers Magali, | 4e suite. Magali tressera la couronne | pantes, céuleur de chair, qui descen- 
l'admiration que celle-ci lui inspirait,| et jes guirlandes. daient de la voûte de la serre. Le 
admiration qui ne s'était jamais tra-| je se dirigea vers les salons, où les {soleil dorait sa chevelure cendr 
duite par une parole ni un regard, mais | tres jeunes hôtes d'Hawker-Park ve- | j'enveloppait, l'irradiait tout entière... 


seulement par un respect plus profond, | sajent d'entrer, habillés pour le iunch.| — Dites-moi donc si l'opinion géné- 
par un soin extrême d'éloigner tout Ce|15rq Rupert se pencha à l'oreille duyrale n’a pas bien choisi, si nous ne 
qui était motif de froissement pour 


duc. sommes pas devant la personnification 
cette” âme délicate, En l’entendant — 1] me semble, cher, que votre cou. | même du printemps! s'écria lady .1sa- 
causer avec Magali de graves sujets e:| je cherche à se préparer un triom-|bel avéc enthousiasme. C'est, l'avis 
écouter la jeune ñille avec une atten- phe! dit-il malicieusément. de la majorité, ma petite fleur des 
tion presque religieuse, Ophelia avait Lord Gérald eut un sourire énigma- | bois, vous n'avez qu'à vous incliner de- | 
compris que ia beauté physique de Ma- tique. vant elle. 
gali n'était pas le véritable danger,| __ Qui sait? Les élections réservent| Le duc se pencha et prit sur une 
que lord Gérald se laissait plus encore | eurent des surprises. Si chacun | chaise la couronne tressée par. Magali. 
prendre au charme qui émanait decet-| 4,5, son avis loyalement, sans parti | -— Entre-t-il dans les attribütions du 


te âme charmante. Et la sourde ren pris, ne pensez-vous vas que cette ré-| premier ministre de couronner la rel- 
cune d'Ophelia s'était augmentée d'une | Léjation sera peut-être curieuse, Ru-|ne, myladies? demanda-t-il en sou- 
riant. 


pert? | 
son cousin, elle se disait qu'après tout! _ E4 causera bien des désillusions | — Mais certainement! répondirent 
il était peut-être, tout comme un autre, | ,turellement.… Lady Isabel, souhai-| plusieurs voix. 
capable de comrfiettre la folie d'une|,., vous être reine de mai? : + Lord Gérald, d'un geste très respec- 
tueux, posa la couronne bzurie sur les 


mésalliance, même éclatante comme le Elle éclata de rire. Et ‘ 
serait celle-ci. — Demande:t-on cela à une jeune] bandeaux blonds. de Magali. Miss 
Et les yeux scrutateurs de lady Ophe-| fe mylord. Qu'en dites-vous, miss |Hetty murmura d'un ton railleur: 
lia s'essayaient À saisir, derrière les j 4er? — Ceci, en attendant la couronne à 
verres du lorgnon, la direction du a — Elle le serait, en effet, plutôt deux | huit fleurons! 
gard de lord Gérald, tandis qu'il écou-| fois qu'une. C'est une fort agréable| Maximilien de Volbe:g, qui se trou- 
tait un peu distraitement, le menton |, ,uté: je l'ai conriue au collège de|vait près d'elle, l'enténdit et répliqua 
appuyé sur sa main, les-petits discours | wellesly, où nres compagnes m'ont élue | à voix basse d'un ton sec: 
de l'Américaine. une année. — 11 serait impossible de rêver une 
— Magali, mettez-vous donc ailleurs! | __ pt vous seriez charmée naturelle-| plus idéale duchesse, mais votre ima- 
ment d'y goûter encore? dit le duc en | gination vous entralne trop loif, miss 
saisissant délicatement un grand papil-| Loodler. Ce n'est pas mon cousin qui 
finirez par la briser! dit-elle avec im-}j,n blanc qui s'était posé sur sa man-|auraît jamais la pensée d'une mésal- 
patience. che. liance, rassurez-vous. Ce que d'autres 
La jeune fille jeta un coup d'oeil sur! __ Mais certainement! Ce sont des|font pour quelques millions, lui ne le! 
la fleur qui penchait un peu vers elle| je, fort innocentes.…. Quel superbe | ferait pas même pour suivre l'attrait 
sa tête mauve pâle. H n'y avait pas! bilion! 11 ferait bien dans ma col-|de son coeur. 
Ophelia… Cependant, Magali jugeant} © ]1 serait vraiment dommage de l'en se reculant pour laisser passer Ma- 
inutile de discuter, se leva tranquille-|}}; percer le coeur, de voir se ternir,|gali dont la main s'appuyait sur le 
ment. par la douleur et la mort, ces merveil-| bras dé lord Gérald. 


leuses ailes transparentes dont j'ad- Des exclama s saluèrent l'entrée 
Douleurs dans les mire la blancheur. J'aime mieux le|de la reine de Ï dans les salons... 
. | . 
roideurs dans les jointures 


mettez, je vais vous signaler bien sin: 
plement une petite imperfection dans 
le second vers, 11 faudrait. Mais qui. 
donc est là-bas? s. - 


… promplement guéries 


Le traitement par les- vapeurs est le 
meilleur ) pe 


fois que vous tirez l'aiguille et vous 


laisser repartir, miss Loodier., C'était vraiment/un peu enivrant, cette 
Il entr'ouvrit les doigts, le papillon | atmosphère de louanges et d'admira- 


s'envola et alla se poser sur une énor-| tion, c'était une très douce satisfac-| Les mesures yréventives sont. à ref 


Promptement maîtrisées Par! me blanche avec läfuêlle se cen-|tion de se voir élue entre toutes com-| Commander avec tant de grippe dané 
Nerviline *. tonte ses ailes immaculées…. LeÏme la plus belle. oui, plus belle que |l'#ir. Il est facile de préserver la gor#@, 


et narines. des germes d'infection 


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s [sans compter, Aù programme musical | #"2m1me. 
figuraient Miles Eveline et| Hélène Lé- 
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PR WINNIPEG Re: ”.: br 


La chasse aux rats musqués| Nouvelles écoles en Saskat- | 30 familles ji alle-|1e par laquelle 39 familles catholiques 
est profitable chewan ._ mandes vont s’ i allemandes s'établiront sur une ferme 
Le prix élevé des peaux de rats mus- Régina — Le nombre des écoles aug- - près de Selkirk 
qués est en train de créer une nou-|mente rapidement en Saskatchewan | L'Association de (Colonisation et|teurs sont tous des cultivateurs d'ez- 
velle industrie au Manitoba. Le dé-|Cette année, 308 plans ont été soumis | l'Association Catholique canadienneal | périence qui ont travaillé en Europe 
partement, des terres provinciales re-|à l'approbation du département des} lemande viennent de conclure une ven-| d'après un système coopérätif. 


çoit de nombreuses demandes pour la | Travaux publics. Cinquante pour cent 
vente ou la location de terres maréca- | de ces plans s2 rapportaient à la cons- 


geuses de la part de gens qui désirent | truction de nouvelles écoles, tandis . .” 
Îse lancer dans l'élevage des rats. On|que le reste était pour l'amélioration pour av 
dit que les herbes et les plantes du |d'’écoles déjà existantes. , ù 


Manitoba conviennent particulièrement : 


aux rats, Les prix de aa et dix sous, 


qui se payaient il y a quelques années | ()n agrandira le grand sémi- 
peur |n- peus de-00s animeen, no sent naire de Québec | C'est un substitut inoffensif pour l’huile de castor, parégo- 


plus qu'un souvenir du passé et la! : | é ps 
j; Québec — On fers biens d'impor, rique, Souttes et sirops calmants Pas de narcotiques| 


sus de $2.00. tants travaux d'agrandissement au 
Mères! Le “Fletchers Castoris” donne sommeil naturel sans l'aide 
PE fu ec PAST EE grand séminaire de Québec devenu ! + _ — 


Rumeurs d’élections dans |trop exigu pour loger tous les séminæ 
* l'Ontario 


—_——— ment à l'étude. On parle de prolonger pme prb ammguee à Lenrshnl us ‘ 
Toronto — Le “Toronto Star” publie ;}, corps cestral de l'Univ pe een Egoemg sons 
la nouvelle suivante: ; | risant l'estomac intestins, l aide 


ou de construire un nouvel édifice. Os}à l'assimilation de le 

“Des rumeurs persistantes, dans les!{., subir des changements aussi À 
cercles conservateurs, disent que le|;iiversité Laval... = 
premier ministre Ferguson aurait l'in-| Ces travaux seront décidés au cours 
tention d'annoncer prochainement la!4, hiver et doivent commencer lei 
dissolution immédiate de la Législa- printemps prochain. 
ture et ferait appel au peuple avec 
une politique comportant des amende- 
ments radicaux à la loi de tempérance | Tél. 22 133 i Par le 
de l'Ontario. 

“Les rumeurs fixent la date possible 
des élections entre le 15 et le 20 no- 
vembre.” 


POUR NOEL ET LE 
JOUR DE L’AN 


Rhumes et influenza — “De- 
puis plusieurs années je souf- 
frais régulièrement de mauvais 
rhumes et d’attaques d'’influen- 


EUGENE BOISHENU 


éirects jusqu'à l'embarcadère à Saint-Jean ouest pour les 
départs ci-dessus L 


Inscrivez-vous de bonne heure pour le choix 
des cabines 1. 
billets Su Pacrfique Canadien. R
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